France-EuroAirport-Deutschland Shuttle

France-EuroAirport-Deutschland Shuttle

Publié par SchwoobAline le vendredi 13 juin 2025

France-EuroAirport-Deutschland Shuttle

Dans le secteur des Trois frontières, il manque depuis longtemps une liaison directe de transports en commun entre l’Allemagne et la France dans la zone urbaine proche de Bâle. Pour les passagers, les liaisons existantes entre l’Allemagne et la France via Bâle sont souvent peu attrayantes : longues durées de trajet non coordonnées, plusieurs changements, plusieurs tarifs (D-CH-F).

Le bus transfrontalier FREUND (ligne n° 220) doit permettre, dès décembre 2024, d’étendre le réseau de transport public en proposant pour la première fois à nouveau une liaison directe transfrontalière par bus entre l’Allemagne et la France, entre Lörrach, Saint-Louis et l’EuroAiport.


Retour au blog Partager : Facebook Twitter

Valoriser autrement l’apprentissage et ses métiers par-delà les frontières

Publié par SchwoobAline le vendredi 13 juin 2025

Valoriser autrement l’apprentissage et ses métiers par-delà les frontières

L’espace du Rhin supérieur est une terre fertile en matière d’échanges transfrontaliers dans de nombreux secteurs. Pourtant, malgré une offre institutionnelle et une forte demande des entreprises, les dispositifs de mobilité transfrontalière dans le domaine de l’apprentissage demeurent peu connus et peu utilisés. Cela rejoint une problématique plus globale de manque d’attractivité de l’apprentissage, mais aussi de certains métiers et branches, pour lesquels les entreprises et centres de formation rhénans rencontrent des difficultés à trouver des jeunes intéressés.

Le projet « EuropaScène » a pour ambition de porter un nouveau regard sur l’apprentissage et le transfrontalier. À travers une campagne de communication innovante, des rencontres enrichissantes et fortes, et des spectacles ouverts au grand public, cette initiative montrera aux jeunes et à leurs parents que l’apprentissage n’est pas une voie de garage, tout en faisant bouger les mentalités concernant les métiers, l’expérience transfrontalière et le pays voisin.

Dans cette optique, les partenaires du projet vont mettre en place les actions suivantes :

  • Mise en réseau de centres de formation et entreprises rhénanes par la création de tandems franco-allemands, franco-suisses ou germano-suisses préparant aux mêmes métiers
  • Organisation de rencontres transfrontalières pour chaque tandem : partage de bonnes pratiques, ateliers interculturels brise-glace, écriture de saynètes bilingues, création de challenges interactifs de découverte des métiers
  • Mise en place d’un programme d’ateliers de théâtre comportemental pour faire monter en compétence les apprentis participants
  • Organisation de grandes soirées de spectacles ouvertes au grand public, composées d’un zapping des saynètes bilingues et accompagnées par une campagne de communication physique et digitale
  • Organisation du « Jardin des Métiers », parcours métiers interactif et innovant, les jours de spectacles, à destination de jeunes en voie d’orientation et publics des prescripteurs de l’emploi

A l’issue du projet « EuropaScène », quelques 1 200 jeunes du Rhin Supérieur, au travers de la réalisation de 40 tandems au sein de 80 centres de formation et/ou entreprises en France, en Allemagne et en Suisse, auront eu la possibilité de se rencontrer, de prendre confiance en eux et de représenter leurs métiers sur scène, en franco-allemand. A terme, environ 40 vidéos des saynètes auront été réalisées, sans compter les nombreux contenus produits lors des rencontres (témoignages des apprentis français, allemands et suisses, challenges bilingues, tutoriels, etc.). À travers les spectacles, la campagne de communication et le « Jardin des Métier »s, le projet aura permis de sensibiliser plus de 4 000 personnes à l’intérêt de l’apprentissage, du bilinguisme et de l’expérience transfrontalière, tout en leur faisant découvrir de nombreux métiers méconnus et en tension.


Retour au blog Partager : Facebook Twitter

Un Campus Européen de L’Intervention Sociale

Publié par SchwoobAline le vendredi 13 juin 2025

Un Campus Européen de L’Intervention Sociale

Dans le Rhin supérieur, le travail social est confronté à de nombreuses problématiques transfrontalières qui exigent des compétences et une formation spécifique. Les étudiants en travail social, les professionnels de terrain et les employeurs du secteur manquent de connaissances sur le système voisin, ne connaissent pas leurs interlocuteurs et ne peuvent pas s’inspirer des projets innovants développés par leurs voisins. C’est pour faire face à ces défis que les 6 écoles supérieures de travail social du Rhin supérieur vont créer un campus européen de l’intervention sociale.

Ce campus européen permettra de développer un espace transfrontalier de l’intervention sociale dans lequel étudiants, professionnels et employeurs auront la possibilité d’échanger, de trouver des solutions aux problèmes transfrontaliers et de développer des compétences nouvelles. Les étudiants pourront de même profiter des cursus de formation des autres écoles et accéder aux diplômes étrangers.

Pour ce faire, il s‘agira dans un premier temps de développer une structure transfrontalière réunissant les 6 écoles supérieures de la région. Cette structure assurera la pérennité du projet après la période de programmation. En parallèle, des projets de formation-intervention seront proposés aux étudiants et aux professionnels sur trois thématiques spécifiques de l’intervention sociale. L’objectif est de permettre l’échange, de développer des projets innovants et de nourrir la formation des futurs travailleurs sociaux. Pour faciliter ces échanges un programme linguistique sera mis en œuvre.

Dans un second temps, il s’agira de comparer les cursus de formation et de préparer un programme de reconnaissance de compétences ouvrant sur la reconnaissance des diplômes. Dans le même temps, un travail sera engagé auprès des employeurs du secteur de l’intervention sociale pour résoudre les problématiques transfrontalières auxquels ils sont confrontés.

Enfin, les étudiants auront la possibilité de participer à un programme d’ouverture des modules de formation leur permettant de réaliser une partie de leur formation dans une école partenaire. Un programme d’échange de formateurs et de personnels administratif sera de même mis en œuvre. Durant les 4 ans du programme, 60 étudiants auront participé au programme d’ouverture des modules, 20 employeurs du secteur se seront réunis à 8 reprises, les programmes de formation intervention auront permis à plus de 40 étudiants et 40 professionnels de travailler ensemble.


Retour au blog Partager : Facebook Twitter

Planification de la restauration écologique du Rhin entre le Vieux Rhin et le Taubergiessen

Publié par SchwoobAline le vendredi 13 juin 2025

Planification de la restauration écologique du Rhin entre le Vieux Rhin et le Taubergiessen

Le Rhin, sur le secteur de Rhinau (F), depuis le Vieux-Rhin jusqu’au Taubergiessen a déjà fait l’objet par le passé de plusieurs projets de restauration écologique. Avec Rhinaissance 2.0, il s’agit désormais de franchir une nouvelle étape de cet ambitieux travail de renaturation qui contribuera à renforcer la trame verte et bleue transfrontalière et à favoriser le franchissement des obstacles par les poissons entre le Rhin et le bassin de l’Elz-Dreisam.

Le projet Rhinaissance 2.0 permettra de définir de manière détaillée les mesures de restauration écologiques à envisager (arasement de chemin de halage, déroctage de berges, rétablissement de continuités hydrauliques, recul de berges…) pour améliorer la diversité des habitats, leur fonctionnalité avec notamment l’ambition, à terme, de préserver la biodiversité dans le contexte du changement climatique.

Pour ce faire, des études écologique et sédimentologique seront tout d’abord réalisées. Grâce aux résultats de ces études, on adaptera la planification des mesures de restauration à prévoir, ce qui permettra d’engager la réalisation de travaux à l’issue du projet.

Le projet prévoit également la conception et la réalisation de deux passes à poissons.

A terme, l’amélioration de la qualité des milieux qui découlera du projet Rhinaissance 2.0 doit bénéficier à l’ensemble des usagers du Rhin autour de cette zone : citoyens, visiteurs, pêcheurs, forestiers, etc.


Retour au blog Partager : Facebook Twitter

Accompagner les fermes d’élevage dans l’adaptation au changement climatique

Publié par SchwoobAline le vendredi 13 juin 2025

Accompagner les fermes d’élevage dans l’adaptation au changement climatique

Le changement climatique impacte fortement les entreprises d’élevage, qui doivent faire face à de nouveaux enjeux pour s’adapter, maintenir leur durabilité et leur activité économique dans un contexte où les ressources sont de plus en plus limitées. Les éleveurs de la région du Rhin supérieur sont particulièrement touchés car la situation géographique de cette région lui confère un climat exceptionnellement chaud.

Les longues périodes de sécheresse associées à des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les fortes pluies, déséquilibrent considérablement la production de fourrage, le bien-être des animaux, la disponibilité en eau et en ressources essentielles au maintien et à la durabilité de l’activité des éleveurs de la région du Rhin supérieur.

Afin d’accompagner les fermes d’élevage dans l’adaptation au changement climatique, la Chambre d’agriculture d’Alsace, le Landesverband Baden-Württemberg BV et les partenaires transfrontaliers, vont travailler sur l’optimisation des ressources et la durabilité de ces exploitations.

L’objectif est d’améliorer la résilience des fermes d’élevages tout en travaillant sur la préservation de l’environnement.

Le projet Reskuh travaille sur l’élaboration d’outils, de diagnostics et de recommandations pour une meilleure gestion de l’eau, des prairies et de l’énergie, ainsi que sur le bien-être animal à travers l’amélioration des bâtiments d’élevage et l’étude du stress thermique. Un travail est également mené sur la réduction des gaz à effet de serre.

Des groupes de travail transfrontaliers vont mettre en commun l’expertise des différents partenaires pour  progresser conjointement sur les différentes thématiques du projet.

Des  outils de diagnostics vont être créés et déployés et permettre de récolter et traiter des données dans les fermes d’élevage. Cela permettra d’établir des recommandations et de proposer des solutions innovantes, individuelles et collectives aux éleveurs.

Tout au long du projet, la communication sur les différentes thématiques sera faite à travers la réalisation de workshop, la publication de newsletters, de fiches pratiques et autres supports de communication, afin de garder informé notre public cible des avancées du projet.

A l’issue du projet, environ 250 fermes d’élevage auront pu bénéficier des résultats au travers de workshop, de fiches techniques et autres outils disponibles et téléchargeables sur la page internet du projet. Plus d’une centaine de diagnostics (eau, énergie, carbone, ambiance bâtiments) auront été réalisés, permettant la collecte de données et donc le développement et l’amélioration du conseil auprès des éleveurs.


Retour au blog Partager : Facebook Twitter

Au service de la résilience des communes du Rhin supérieur

Publié par SchwoobAline le vendredi 13 juin 2025

Au service de la résilience des communes du Rhin supérieur

La multiplication des risques et des crises de toutes natures constitue un défi majeur pour nos sociétés. Les dangers sont susceptibles de découler du changement climatique, des catastrophes naturelles, des épidémies, d’agressions diverses (par exemple des cyberattaques ou des frappes nucléaires), d’interruptions des chaînes logistiques relatives aux biens de première nécessité, de méga-feux, de sécheresses ou de blackouts énergétiques et communicationnels. Le Rhin Supérieur est une région directement concernée par ces risques.

Les municipalités sont les acteurs les plus directement en contact avec les populations touchées par les risques et les catastrophes. Comme l’ont montré les événements marquants de ces dix dernières années en Europe et ailleurs, les municipalités sont confrontées à de nombreuses contraintes en situation de crise. Ces contraintes concernent les moyens dont elles disposent mais aussi leur degré d’autonomie et de préparation aux situations extrêmes.

Le projet Rhenus et Resilire a pour ambition de renforcer la capacité de résilience aux situations extrêmes des communes de petite et moyenne taille au sein de l’espace du Rhin supérieur.

C’est pourquoi nous allons analyser comment quatre communes pilotes du Rhin Supérieur ont su faire face aux crises récentes et allons développer des prototypes de cellules de crise communales basées notamment sur des simulations transfrontalières.

Tout d’abord, il faudra réaliser les objectifs à court terme qui comportent deux dimensions : l’analyse des stratégies adoptées à l’échelle communale jusqu’à présent et l’approfondissement de la compréhension des activités menés à ce sujet de part et d’autre du Rhin. La dimension transfrontalière du projet permet de développer, de mettre en commun et d’utiliser les expériences antérieures et les solutions nouvelles et innovantes qui ont vu le jour dans deux cultures et systèmes administratifs différents. L’intégration des expériences communales vécues de l’autre côté du pays voisin permet d’élargir ses propres options d’action et d’intensifier la compréhension du voisin rhénan. Il en résulte de nouvelles impulsions qui conduisent à des possibilités innovantes de gestion de crise et de protection face aux menaces. En participant au projet, les communes pilotes sont dès le début sensibilisées à la problématique de la résilience locale, peuvent mettre à disposition leurs propres expériences et participer à l’identification communes des risques connus et inconnus. Ce processus comprend également un examen des ressources passées et futures disponibles, ainsi que l’identification des ressources ignorées ou manquantes pour augmenter la résilience locale et transfrontalière face aux menaces. Les municipalités ont un rôle extrêmement pertinent à jouer ici et contribuent de manière significative à la mise en commun de ces risques, ressources et options de solution. En participant au processus, elles seront les premières à accéder à des résultats qui augmenteront leur résilience.

La seconde étape concerne la conception de stratégies à moyen terme pour gérer les crises et de formations adaptées. Le projet développera des scénarios de crise, qui seront simulés avec le concours des communes pilotes. Cette étape constituera une initiation à la gestion de crise pour ces communes. Ces expériences pourront alimenter la conception de modèles de cellules de crises communales capables de réagir à des évènements extrêmes de nature locale et transfrontalière. De plus, les ressources identifiées précédemment doivent pouvoir être mobilisées par les communes au-delà de la frontière. Afin de permettre une réaction rapide des cellules de crise (bi)nationales, des guides standardisés pour la prise de décision seront conçus. La communication transfrontalière, tant avec l’administration qu’avec les citoyens, est tout aussi importante en cas de menace, afin d’éviter les informations erronées et de coordonner les actions.

La dernière étape du projet est celle du renforcement à long terme de la résilience du Rhin Supérieur, en particulier dans les petites communes. Cela se fera par l’échange de bonnes pratiques entre communes, citoyens, entreprises et monde académique. De plus, les résultats seront diffusés et appliqués dans la pratique sous la forme de Master Classes et d’une conférence finale.


Retour au blog Partager : Facebook Twitter

Une technologie innovante pour un diagnostic rapide et fiable des maladies infectieuses

Publié par SchwoobAline le vendredi 13 juin 2025

Une technologie innovante pour un diagnostic rapide et fiable des maladies infectieuses

Détection électrique de molécules à l’aide de nanopores pour des tests rapides et fiables directement sur le lieu de soins

Certaines maladies infectieuses, comme la borréliose de Lyme (transmise par la morsure d’une tique infectée), se répandent à un rythme alarmant, en partie à cause du réchauffement climatique.

À l’heure actuelle, le diagnostic repose généralement sur des tests effectués dans des laboratoires médicaux, qui sont souvent coûteux, longs et parfois peu fiables. Cela peut retarder la mise en place d’un traitement efficace et entraîner des complications.

L’université de Furtwangen et ses partenaires du Rhin Supérieur collaborent pour permettre un diagnostic plus rapide et plus sûr. Une solution très prometteuse se dessine grâce à une technologie innovante : la détection électrique de molécules via des nanopores. Un nanopore est un très petit trou de quelques millionièmes de millimètre. Une membrane percée de nanopores et traversée par un courant électrique peut être utilisée pour détecter des molécules. Lorsqu’une molécule traverse un nanopore, le courant électrique est modifié en fonction de la taille et de la forme de la molécule. Cette modification constitue une sorte de « signature » propre à la molécule, qu’il faut ensuite « décoder ».

Cette technologie permettra de construire des dispositifs de diagnostic très petits et maniables, qui pourront être utilisés directement par le personnel médical sur le lieu de soin, en fournissant des résultats fiables dans un délai très court. Les pores pourront varier en taille et en forme sous l’effet de la chaleur ou des champs magnétiques, de sorte qu’ils puissent être réutilisés pour détecter différentes molécules.

Au cours du projet, les équipes de recherche seront soutenues par des partenaires médicaux et industriels, qui testeront le prototype et l’adapteront en un produit commercialisable le plus rapidement possible, afin d’améliorer les soins aux patients. Le dynamisme du secteur de la santé dans la région du Rhin supérieur est un atout précieux pour la réussite du projet.


Retour au blog Partager : Facebook Twitter

Transformer en ressource la chaleur inexploitée produite par les data centers

Publié par SchwoobAline le vendredi 13 juin 2025

Transformer en ressource la chaleur inexploitée produite par les data centers

Développement d’un échangeur de chaleur diphasique en circuit fermé basé sur le principe du thermosiphon utilisant des fluides respectueux de l’environnement pour la récupération d’énergie thermique

 A l’heure où le réchauffement climatique est une préoccupation majeure, la quête d’énergies respectueuses de l’environnement est devenue impérative. Afin de réduire la dépendance aux énergies non renouvelables, une ressource potentielle précieuse, encore peu connue du grand public, reste à exploiter : la “chaleur fatale”. On désigne ainsi la chaleur émise par un procédé dont elle n’est pas la finalité. Par exemple, les data centers génèrent une chaleur importante en raison de l’activité des serveurs. Celle-ci est souvent considérée comme problématique car elle nécessite un refroidissement des infrastructures, alors qu’elle représente paradoxalement une opportunité.

Le laboratoire ICube de l’Université de Strasbourg et du CNRS développe avec ses partenaires une technologie innovante qui permettra de récupérer cette chaleur fatale. Un échangeur de chaleur sera placé en contact direct avec le système à refroidir : dans le cas d’un serveur de data center, il s’agit du processeur. L’échangeur est un circuit fermé vertical, qui contient un fluide. Initialement, ce fluide est plus froid que le processeur. Sous l’effet de la chaleur qui lui est transférée, le fluide devient moins dense, monte, dissipe sa chaleur et redescend plus froid sous l’effet de la gravité. Le cycle s’auto-entretient tant que le système à refroidir demeure plus chaud que le fluide. Ce système de circulation des fluides basé sur des différences de température s’appelle un thermosiphon. Il présente l’avantage d’être très efficace, car il ne nécessite pas de pompe et est capable de se réguler par lui-même (il ne contient pas d’électronique). De plus, alors que les solutions actuelles de refroidissement utilisent souvent des fluides qui s’avèrent être des polluants, l’échangeur aura recours à un fluide respectueux de l’environnement.

Plusieurs agglomérations de part et d’autre du Rhin mènent des projets innovants pour récupérer et réutiliser la chaleur  fatale des industries. A terme, l’utilisation de l’échangeur de chaleur pourrait être généralisée dans tout le bassin du Rhin Supérieur. L’énergie thermique récupérée grâce à ce dispositif pourrait être utilisée pour le chauffage urbain, le chauffage domestique ou le pré-chauffage de l’eau chaude sanitaire. En exploitant les émissions de chaleur jusqu’alors perdues, cette approche représente une avancée majeure vers des pratiques énergétiques plus durables.

 


Retour au blog Partager : Facebook Twitter

Un bandage intelligent pour révolutionner la fabrication des orthèses

Publié par SchwoobAline le vendredi 13 juin 2025

Un bandage intelligent pour révolutionner la fabrication des orthèses

L’avenir du scan corporel 3D en orthétique

Diverses pathologies requièrent le port d’une orthèse, dispositif médical servant à compenser un trouble musculo-squelettique. Ces appareillages peuvent concerner divers membres (bras, main, genou, cheville…), mais tous présentent un défi commun : l’adaptation précise à l’anatomie du patient. Dans le cas d’une orthèse de cheville, la prise de mesures est actuellement faite grâce à un moulage en plâtre. L’orthoprothésiste corrige manuellement la position du pied, en le plaçant dans sa position d’immobilisation, puis réalise le moulage qui servira ensuite à la réalisation de l’orthèse. Cette procédure a l’inconvénient d’être chronophage, et elle peut également manquer de précision. Cela  entraîne parfois le besoin de fabriquer une deuxième version de l’orthèse afin d’en améliorer le confort. L’utilisation de scanners optiques pour prendre des mesures précises est impossible en raison des obstacles créés par les mains du technicien : celles-ci couvrent le pied, qui n’est alors plus complètement visible par le scanner optique.

L’Université de Strasbourg et ses partenaires proposent une solution technologique innovante pour la prise de mesures : un bandage intelligent équipé de centaines de capteurs magnétiques. Ceux-ci fournissent un ensemble de points numérisés représentant la forme anatomique enveloppée par le bandage, qui est ensuite reconstituée à l’aide d’un logiciel. Ces mesures peuvent ensuite servir à imprimer une orthèse personnalisée en 3D.

Cette solution technologique rapide, précise, devrait permettre de réduire le temps nécessaire à la conception de l’orthèse et de faciliter l’adaptation optimale de l’orthèse, tout en diminuant les coûts de fabrication. A long terme, l’objectif pour les partenaires industriels sera de commercialiser le bandage intelligent d’imagerie 3D afin que cette innovation puisse bénéficier au plus grand nombre.


Retour au blog Partager : Facebook Twitter

Authentification simplifiée et sécurisée pour un usage facilité des plateformes en ligne dédiées à la mobilité

Publié par SchwoobAline le vendredi 13 juin 2025

Authentification simplifiée et sécurisée pour un usage facilité des plateformes en ligne dédiées à la mobilité

La région du Rhin supérieur offre aux voyageurs une grande variété de moyens de transport, allant des trains aux trams, en passant par les bus, les vélos et les trottinettes électriques. En théorie, les personnes qui souhaitent privilégier les transports publics et la mobilité douce peuvent donc se déplacer facilement dans cette région transfrontalière. En pratique, c’est un peu plus compliqué : l’achat de billets pour des trajets impliquant plusieurs services de transport peut rapidement s’avérer compliqué. Chaque opérateur dispose généralement de sa propre plateforme en ligne ou application, ce qui nécessite pour les voyageurs de créer un compte distinct pour chaque service et de s’identifier à plusieurs reprises.

Une solution innovante pourrait bientôt lever cet obstacle : une procédure d’authentification automatique respectueuse de la vie privée, basée sur le comportement du voyageur, garantissant un niveau de sécurité adéquat et ne nécessitant aucun effort supplémentaire de la part de l’utilisateur. Cette solution utilise l’intelligence artificielle pour reconnaître et catégoriser les pratiques de mobilité spécifiques à chaque individu, ainsi que les modalités d’utilisation de son téléphone, afin que les voyageurs puissent être identifiés de manière précise et fiable.

D’ici deux ans, les concepts et logiciels développés pourraient être utilisés dans le cadre de regiomove, plateforme de mobilité de la région de Karlsruhe en train d’être reliée à celle de l’Ortenau, et qui présente une connectivité transfrontalière vers Strasbourg. La technologie sera testée dans les applications KVV.regiomove et Ortenau Mobil avec l’aide de Raumobil, la société qui les a développées. Grâce à l’authentification automatique, les passagers pourront s’identifier facilement sur les différentes plateformes et bénéficieront d’une grande facilité d’utilisation. Le passage d’un mode de transport à l’autre deviendra ainsi simple et rapide. Le projet pourrait donc être d’une grande utilité pour la région du Rhin supérieur, en contribuant à rendre les transports publics encore plus attractifs.


Retour au blog Partager : Facebook Twitter