Lieu ressource transfrontalier pour l’emploi
Lieu ressource transfrontalier pour l’emploi
Publié par SchwoobAline le dimanche 15 juin 2025
Encourager les publics les plus éloignés de l’emploi et des services institutionnels d’aide au placement à considérer les opportunités offertes par le marché du travail de part et d’autre du Rhin est un réel défi dans le bassin transfrontalier Strasbourg-Ortenau. Pour ces publics, il ne s’agit pas uniquement de donner accès à des offres d’emploi ou d’accompagner les démarches administratives liées à une mobilité professionnelle transfrontalière, mais bien de proposer un cadre qui invite à percevoir différemment la recherche d’emploi dans un marché intégré, ouvert à 360°.
Le lieu ressource pour l’emploi transfrontalier qui ouvrira ses portes au sein du tiers-lieu Kaleidoscoop, à deux stations de tram de l’Allemagne, côté strasbourgeois, s’entend comme une alternative complémentaire aux formes les plus classiques de l’accompagnement vers l’emploi. Dans ce lieu de proximité ouvert à tous, Français et Allemands, étudiants, demandeurs d’emploi, porteurs de projet, employeurs, se verront proposer cinq jours sur sept une offre diversifiée, conviviale et gratuite qui les incitera à considérer autrement l’emploi et la création d’activité à l’échelle transfrontalière.
Pour animer ce lieu, un programme récurrent d’animations sera élaboré par les vingt acteurs français et allemands partenaires du projet : l’on pourra aussi bien visiter une exposition permanente interactive sur les secteurs en tension de part et d’autre du Rhin, qu‘écouter les témoignages de frontaliers ou d’employeurs, participer à des ateliers interculturels ludiques pour découvrir la langue et la culture du voisin ou encore s’inscrire aux visites-découvertes d’entreprises qui seront programmées. Et pour celles et ceux qui le souhaitent, le lieu ressource pourra devenir un véritable sas de préparation et de mobilisation pour l’emploi, où l’on pourra être accompagné dans la préparation de sa candidature en amont d’un placement qui sera réalisé dans un second temps par le Service de Placement Transfrontalier à Kehl.
A terme, les partenaires du projet espèrent parvenir à positionner le lieu ressource comme un service complémentaire pour l’emploi au cœur du bassin de vie transfrontalier Strasbourg-Ortenau et ainsi insuffler une dynamique nouvelle à la mobilité professionnelle transfrontalière, mise à mal durant les fermetures de frontières dues à la crise sanitaire de 2020.
Retour au blog Partager : Facebook Twitter
Point de contact franco-allemand en région frontalière
Publié par SchwoobAline le dimanche 15 juin 2025
Pour bénéficier des services du projet, contactez : « Justice sans frontière ».
Dans un espace transfrontalier aussi intégré que l’est le Rhin supérieur, de nombreux citoyens vivent et consomment quotidiennement ou, du moins, régulièrement, par-delà la frontière. Cette situation entraine de fait une augmentation des cas de litiges transfrontaliers, dont certains ne peuvent être résolus à l’amiable. Mais 25 % des plaintes transfrontalières traitées chaque année par le Centre européen de la consommation (rien qu’en en matière de consommation), ne trouvent pas de solution amiable. La seule façon de faire valoir ses droits est le recours aux tribunaux du pays voisin.
Dans les faits, seul un consommateur sur cinq, pour qui le Centre européen de la consommation n’a pu obtenir une résolution à l’amiable, s’engage dans une procédure judiciaire dans le pays voisin. La méconnaissance du système judiciaire de l’autre pays, la barrière linguistique, et surtout la difficulté de trouver un professionnel du droit bilingue et spécialisé dans le domaine juridique concerné, constituent des obstacles infranchissables à l’exercice effectif des droits dans un contexte transfrontalier.
C’est précisément pour faciliter l’accès transfrontalier à la justice que le Centre européen de la consommation ouvrira, d’ici la fin du premier trimestre de 2023, un point de contact franco-allemand pour la justice. Ce nouveau service, totalement gratuit, permettra aux particuliers de trouver, dans leur langue maternelle, de l’information sur les procédures et possibilités de recours ainsi qu’un accompagnement concret par des professionnels bilingues issus de différentes branches du droit, qui y assureront des permanences.
Les consultations juridiques seront organisées chaque mois. Les experts partenaires du point de contact franco-allemand pour la justice échangeront avec les justiciables français et allemands dans les locaux du Centre européen de la consommation à Kehl ou par visioconférence.
Ce projet s’appuie sur l’expérience de 30 ans du Centre européen de la consommation en matière de conseil en droit transfrontalier et a été élaboré en collaboration avec les principaux acteurs judiciaires et politiques de la région frontalière (tribunaux, ordres des avocats, chambres des notaires et des commissaires de justice, ministères et collectivités territoriales).
Retour au blog Partager : Facebook Twitter
Projet de territoire Rhin supérieur
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 15 juin 2025
Un cadre d’orientation intitulé « Pour un avenir commun de l’espace du Rhin supérieur » publié en 2001 a été réalisé par le groupe de travail (GT) Aménagement de la Conférence du Rhin supérieur. Ce document consiste en une étude des politiques d’aménagement du territoire, une analyse détaillée des forces, faiblesses, atouts et handicaps du Rhin supérieur dans de nombreux domaines (démographie, urbanisme, habitat, infrastructures collectives, transport, développement économique, tourisme, environnement) et visait à concevoir une politique d’aménagement commune et transfrontalière. La Conférence du Rhin supérieur a jugé qu’il fallait actualiser ce document, qui, bien que favorable à un développement durable du Rhin supérieur, ne prend pas suffisamment en compte certains défis actuels, tels que le changement climatique ou la perte de biodiversité.
Pour les décideurs publics, les acteurs de l’aménagement et les autorités de planification, la question se pose de savoir comment adopter une vision commune de l’aménagement du territoire transfrontalier du Rhin supérieur qui soit efficace, globale, concertée mais aussi et surtout, durable et respectueuse de l’environnement.
Et si la meilleure façon de relever ce défi serait d’actualiser le cadre d’orientation afin d’élaborer un projet de territoire commun à destination de ces acteurs régionaux et locaux ?
C’est pour cela que le cadre d’orientation publié en 2001 sera revisité. En s’appuyant sur les contenus des instruments de planification existants dans les trois pays, ce document définira des principes directeurs communs pour le développement de l’espace du Rhin supérieur et contiendra une visualisation du développement territorial souhaité grâce à des représentations cartographiques. Le projet de territoire Rhin supérieur sera la réponse aux différents défis de notre époque en visant un horizon de planification pour les 20 prochaines années et permettra à tous les acteurs locaux de l’aménagement du territoire de disposer d’une base de planification pertinente et utile. Le nouveau document s’adressera également aux institutions transfrontalières et aux citoyens, qui disposeront d’une image compréhensible du développement spatial transfrontalier. Le processus d’élaboration de ce document permettra de promouvoir la compréhension et les connaissances mutuelles sur les questions de développement territorial à travers un échange intensif entre les différents acteurs de l’aménagement du territoire des trois pays.
La première phase du projet prévoit une analyse des documents d’aménagement du territoire disponibles aux niveaux national, régional et local dans les trois pays concernés ainsi que l’évaluation de données diverses. Des entretiens seront menés parallèlement avec les responsables de l’aménagement du territoire au sein des autorités compétentes afin d’apporter une réponse à des questions spécifiques telle que la gestion de la situation transfrontalière. Plusieurs versions d’ébauche du document seront réalisées puis soumises à un atelier lors duquel le GT Aménagement de la Conférence du Rhin supérieur décidera de la version à retenir.
La deuxième phase prévue en 2024, consistera à poursuivre le développement de la version choisie. Un deuxième atelier sera organisé à cette fin en présence d’un cercle étendu d’acteurs de l’aménagement du territoire du Rhin supérieur afin d’intégrer leurs connaissances et de favoriser une large adhésion au projet de territoire Rhin supérieur. Le projet sera révisé puis discuté une nouvelle fois au sein du GT Aménagement avant sa finalisation. Il est également prévu de le soumettre à l’assemblée plénière de la Conférence du Rhin supérieur fin 2024.
Enfin la dernière phase, prévue pour l’année 2025, sera consacrée à la diffusion du document final à tous les acteurs concernés : aménageurs, urbanistes, élus, citoyens, afin que tous puissent en prendre connaissance et se l’approprier. Cette communication sera assurée par la Conférence du Rhin supérieur, la Collectivité européenne d’Alsace en tant que porteur du projet et les différents partenaires du projet et passera par l’animation de deux à trois réunions par pays au sein des territoires pour contribuer au renforcement de l’adhésion des parties prenantes à la démarche.
D’ici la fin du projet, plusieurs dizaines d’acteurs locaux des trois pays spécialisés dans l’aménagement du territoire seront informés du nouveau cadre d’orientation et disposeront donc d’une base commune pour l’aménagement du Rhin supérieur. L’efficacité du projet repose sur une bonne communication, qui sera permise grâce aux ateliers organisés au sein du GT Aménagement de la Conférence du Rhin supérieur sur l’avancée du projet, grâce à la soumission du projet final à l’assemblée plénière de la Conférence du Rhin supérieur en décembre 2024, grâce aux évènements de communication et aux différents ateliers qui auront lieu au sein des territoires.
Retour au blog Partager : Facebook Twitter
Protection transfrontalière de l’atmosphère, un observatoire air-climat-énergie et aide à décision pour les actions dans le Rhin supérieur
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 15 juin 2025
En Europe et dans le Rhin supérieur, la pollution atmosphérique ne connait pas de frontières. Cette pollution impacte la santé des habitants de ces territoires, tout en contribuant au changement climatique. Améliorer la qualité de l’air, atténuer et s’adapter au changement climatique constituent ainsi un défi commun pour le Rhin Supérieur et à l’échelle planétaire.
Pour les décideurs politiques, il n’est pas simple de suivre de manière comparable des indicateurs liés à la pollution atmosphérique, au climat ou à l’énergie sur les territoires mitoyens ; et de mettre en place des actions adaptées en adoptant une approche à la fois transversale des thèmes Air-Climat-Energie et transfrontalière afin d’agir en complémentarité avec les décideurs voisins.
Le projet Atmo-Rhena PLUS propose d’accompagner le Rhin Supérieur dans sa transition concernant l’air, le climat et l’énergie en fournissant des indicateurs de suivi chiffrés et en sensibilisant les décideurs politiques à agir de concert en transfrontalier contre le changement climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre sur leurs territoires, transfrontaliers ou non.
Ce projet vise à fournir aux décideurs politiques une base de données harmonisée transfrontalières de l’état des lieux Air-Climat-Energie de leurs territoires ; ainsi qu’un support d’aide à la décision grâce à des propositions d’actions d’amélioration de la qualité de l’air et d’évaluation des scenarii en termes de coûts-bénéfices et d’impacts sur des domaines comme la santé, la biodiversité, ou les aspects sociaux.
Pour cela, les partenaires commenceront par créer une base de données harmonisée avec une procédure de collecte des données d’émissions et de concentrations de polluants, des gaz à effet de serre et des productions et consommations d’énergie des trois pays. Ces données alimenteront des cartes de statistiques du Rhin Supérieur et un dashboard sur l’état des lieux Air-Climat-Energie.
Ensuite, il s’agira de réaliser le support d’aide à la décision à partir de la base de données, composé de plusieurs éléments : un Plan Climat-Air-Energie pour le Rhin Supérieur incluant le diagramme de flux d’énergie, 10 actions à mettre en place pour améliorer la qualité de l’air, leurs évaluations et leurs impacts en termes d’Air-Climat-Energie mais aussi de santé, de biodiversité, ou d’aspects sociaux.
Enfin, il s’agira de communiquer sur le projet envers les décideurs politiques, pour faire connaitre l’état des lieux de l’atmosphère dans le Rhin Supérieur et en parallèle les outils d’aide à la décision. Cela se fera à travers des conférences, des posts sur les réseaux sociaux, des publications, des kits de communication personnalisés selon les territoires, ainsi que des présentations du projet aux instances de décision locales. En présentant les résultats du projet, les partenaires insisteront sur la complémentarité de ces deux volets pour lutter contre le changement climatique et réduire la pollution atmosphérique.
D’ici trois ans, après la fin du projet, le dashboard Air-Climat-Energie pour le Rhin Supérieur sera consultable en ligne par tous, ainsi que différentes cartes illustrant l’état des lieux sur les polluants, les gaz à effet de serre et les consommations et productions d’énergie. Le Plan Climat-Air-Energie sera disponible tout comme les 10 actions proposées pour réduire la pollution atmosphérique, incluant leurs évaluations et leurs impacts.
Retour au blog Partager : Facebook Twitter
Pour soutenir et encourager la mobilité transfrontalière dans le parcours de formation et d’orientation professionnelle des jeunes du Rhin supérieur
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 15 juin 2025
Dans le Rhin supérieur, après une longue phase de crise sanitaire mais aussi face aux enjeux économiques et sociaux à venir, la mobilité transfrontalière de jeunes en apprentissage et en formation professionnelle nécessite de nouvelles impulsions. Une initiative pluridimensionnelle encourageant les jeunes à oser une expérience professionnelle de l’autre côté de la frontière est nécessaire pour renforcer, à moyen terme, le caractère transfrontalier du marché de travail.
Des obstacles matériels et psychologiques empêchent de nombreux jeunes en apprentissage et en formation professionnelle de traverser la frontière pour une découverte professionnelle. De plus, il existe un manque de réciprocité dans ce domaine : les jeunes en apprentissage et en formation professionnelle du côté allemand du Rhin supérieur sont moins nombreux à traverser la frontière, ils n’ont pas les mêmes aides que les jeunes Alsaciens, et les projets communs restent difficiles à mettre en place.
Pour l’OFAJ et ses partenaires transfrontaliers, le projet « Regio Lab » contribuera à améliorer la situation de ces personnes, en proposant d’agir sur la sensibilisation, la préparation, l’accompagnement et la valorisation de la mobilité transfrontalière, en mettant en place des solutions financières, logistiques et pédagogiques.
Le projet se concrétisera au travers de la mise en oeuvre des dispositifs suivants :
- Des labos thématiques pour réunir les acteurs concernés autour d’enjeux spécifiques liés à la mobilité transfrontalière ;
- Un réseau d’ambassadrices et d’ambassadeurs du Regio Lab qui tiendront des ateliers de sensibilisation ;
- Une offre globale pour la découverte de salons de l’emploi: stands communs sur les possibilités de partir dans le pays voisin, application de rallye interculturel, forums d’échanges enseignants-entreprises ;
- un cycle de formation pour enseignants avec l’élaboration de toute une série de supports pédagogiques sous différents formats ;
- des dispositifs de financement de mobilités courtes complémentaires à l’offre existante ;
- un projet pilote d’orientation professionnelle transfrontalière pluriannuelle en lycée pro ;
- des événements pour présenter, évaluer, adapter et pérenniser les dispositifs du Regio Lab.
A l’issue du projet, une évaluation des différentes actions du Regio Lab sera effectuée et fera l’objet d’une conférence internationale en fin de programme. Ainsi, les partenaires, les bénéficiaires et des experts notamment d’autres régions frontalières pourront formuler ensemble des recommandations sur l’adaptation, la pérennisation et le transfert des dispositifs du Regio Lab.
A terme, le projet aura permis de former environ 40 « jeunes ambassadeurs », qui, à leur tour, auront sensibilisé 1600 jeunes lors de 64 ateliers tenus à travers le Rhin supérieur. 120 enseignants auront suivi le cycle de formation continue, 200 enseignants et tuteurs en entreprise auront participé à des échanges école-entreprises, et environ 2000 jeunes auront bénéficié des aides à la mobilité mis en place et gérés par l’OFAJ. Environ 50 supports pédagogiques auront été développés, dont une application mobile et trois vidéos ou plus, et mis à disposition gratuitement.
4 classes françaises et 4 classes allemandes auront effectué un cycle entier du projet pilote d’orientation professionnelle transfrontalière, et dans ce cadre, 80 stages individuels auront été trouvés, financés et accompagnés par les partenaires du projet pilote.
246 apprentis transfrontaliers auront participé à au moins une offre d’accompagnement interculturel.
Retour au blog Partager : Facebook Twitter
Promotion et valorisation des châteaux forts du Rhin supérieur
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 15 juin 2025
Dans le Rhin supérieur, près d’une quarantaine d’acteurs culturels, touristiques et citoyens travaillent à la valorisation des châteaux forts rhénans sans concertation à l’échelle transnationale. Ainsi, peu de connaissances et d’initiatives sont partagées entre acteurs et peu d’actions coordonnées vers les publics.
Pour les habitants comme les touristes, cette richesse patrimoniale n’est pas forcément connue et visible à l’échelle nationale ou transnationale alors que les châteaux forts sont omniprésents dans le Rhin Supérieur (plus de 300 châteaux forts recensés).
Pour la Collectivité européenne d’Alsace et ses partenaires transfrontaliers, la réalisation d’actions communes en matière de recherche, de médiation culturelle, de mise en tourisme et d’engagement citoyen dans les châteaux forts pourrait améliorer la visibilité de ce patrimoine auprès du grand public, sa sauvegarde et son identification à l’identité rhénane.
Tout d’abord, le travail collaboratif sera centré sur la collecte et la production de contenus : fouilles, légendes, base de données, capture 3D, diagnostic par rapport à la signalétique existante, définition des événements (scénarios, marchés, recherche de prestataires), élaboration d’un règlement partagé pour le concours…
Ensuite, ce travail de collecte et de production de contenus alimentera les actions de médiation et de mise en tourisme : colloques, événements, jeu de piste, concours, exposition, vidéos, signalétique…
Enfin, ces actions à destination des chercheurs et du grand public seront partagées avec les réseaux (bénévoles, propriétaires ou/et gestionnaires de châteaux forts, offices de tourisme…).
D’ici trois ans, à l’issue du projet, environ près de 40 structures partenaires et près de 65 personnes devraient avoir pu concourir à la mise en œuvre des actions. Cela implique la réalisation des livrables suivants :
- 1 logo commun,
- 1 site internet dédié au projet,
- 1 base de données des châteaux actualisée,
- 1 colloque,
- 1 programme de fouilles commun,
- 1 saison culturelle coordonnée annuellement,
- 1 application de jeux de piste,
- 1 concours,
- 1 exposition,
- 1 plan d’action marketing touristique coordonné,
- 1 cahier des charges commun pour des panneaux d’information,
- 1 valorisation 3D d’un échantillon de châteaux,
- 1 rencontre du réseau de châteaux,
- 1 rencontre scolaire ou extrascolaire de jeunes dans un château.
Et cette co-construction d’actions communes aura aussi permis aux partenaires de mieux se connaitre et d’envisager ensemble des actions dans la durée
Retour au blog Partager : Facebook Twitter
Protection de la diversité, réduction de la pollution de la Wieslauter – Gestion du cours d’eau adaptée aux défis du changement climatique
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 15 juin 2025
RiverDiv s’est fixé comme objectif la protection durable de la biodiversité et de la qualité des eaux de la Wieslauter franco-allemande. En raison de la grande importance écologique et de la diversité des usages de ce cours d’eau, le projet s’adresse aussi bien aux associations et clubs de pêche, qu’aux fournisseurs d’eau et autorités chargées de délivrer les autorisations, ainsi qu’au grand public qui en fait usage dans ses activités de détente et de loisirs. A l’issue du projet, ces acteurs disposeront d’un catalogue de mesures, d’une bonne formation et d’un réseau transfrontalier qui leur permettra de faire face ensemble aux changements induits par le changement climatique.
Retour au blog Partager : Facebook Twitter
Evolution de la Ressource et Monitoring des Eaux de Surfaces et Souterraines du Rhin Supérieur avec Instrumentation Innovante
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 15 juin 2025
ERMES-ii-Rhin est un projet d’étude qui vise à enrichir les connaissances des décideurs quant au schéma de pollution de l’aquifère rhénan, en tenant notamment compte de micropolluants qualifiés d’émergents, dans le but de contribuer au développement de stratégies de préservation de la réserve d’eau potable de la Vallée du Rhin supérieur. Il permettra de déployer pour la première fois à l’échelle tri-nationale une méthodologie innovante d’analyse de la nappe phréatique, développée en commun par un partenariat constitué de longue date autour de l’APRONA. Le rapport final de cette étude, assorti de recommandations d’ordre technique et réglementaire à l’intention des institutions, est attendu pour 2025.
Retour au blog Partager : Facebook Twitter
Laboratoire vivant pour une région d’innovation pilote neutre en CO2 – Développement de solutions énergétiques et de mobilité
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 15 juin 2025
La région du Rhin supérieur, en particulier la zone autour de l’ancienne centrale nucléaire de Fessenheim, doit devenir une région pilote pour une région économique innovante, sans émissions de gaz à effet de serre (GES), basée sur un concept durable d’énergie et de transport, tout en favorisant la création de valeur économique et d’emplois. Cela offre la possibilité de concevoir des concepts de transformation à l’échelle binationale, de démontrer leur faisabilité à long terme et de contribuer de manière tangible à la transformation énergétique régionale.
La transition énergétique dans la région du Rhin supérieur concerne aussi bien les décideurs politiques, les acteurs économiques que les citoyens de la région. Avec l’arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim, de nombreuses personnes sont directement ou indirectement concernées par les conséquences. C’est pourquoi le projet CO2InnO doit permettre de développer et de décrire des idées pilotes innovantes qui favorisent le changement vers une plus grande neutralité climatique.
Le projet a pour ambition de montrer comment une transition énergétique réussie peut être organisée de manière socialement acceptable sur la base de nouvelles approches technologiques dans l’espace européen.
L’objectif général et donc le résultat du projet CO2InnO est de créer un laboratoire réel qui accompagne et fait avancer le processus de transformation vers une région du Rhin supérieur climatiquement neutre par la démonstration d’approches concrètes de solutions énergétiques. Dans ce contexte, les centrales de cogénération à base d’hydrogène pour la production d’électricité et de chaleur sont au cœur du projet. La production d’énergie décentralisée qui en résulte est en outre couplée à des réseaux de stations de recharge pour promouvoir l’e-mobilité.
Dans un premier temps, la situation de départ sera saisie à l’exemple de deux communes modèles du côté français et du côté allemand.
Ensuite, une unité de cogénération à base d’hydrogène sera développée en tant que démonstrateur. Des études et des simulations permettront d’une part de vérifier dans quelle mesure l’ancienne centrale nucléaire de Fessenheim peut être utilisée pour la production régionale d’hydrogène vert (notamment pour l’alimentation des cogénérateurs) et d’autre part de déterminer si l’électricité produite par les cogénérateurs peut également être utilisée pour la mise en place de stations de recharge électrique locales afin de promouvoir l’e-mobilité.
Enfin, les résultats seront rassemblés et des recommandations d’action en découleront. Celles-ci seront publiées et discutées avec les citoyens et les acteurs responsables afin de faire avancer la mise en œuvre d’un approvisionnement énergétique climatiquement neutre et décentralisé.
Au final, des recommandations d’action sont accessibles à tous, ainsi qu’un programme de simulation qui permet à chaque utilisateur (communes, institutions publiques, sites industriels) d’évaluer les avantages du système dans sa situation locale. Le démonstrateur peut être testé dans une sorte de laboratoire réel. Le succès de l’approche peut être mesuré par le nombre de personnes intéressées et le degré de mise en œuvre.
Retour au blog Partager : Facebook Twitter
Stratégies d’adaptation des grandes cultures au changement climatique et leur contribution à son atténuation sur le territoire du Rhin supérieur
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 15 juin 2025
Les surfaces agricoles de la plaine du Rhin supérieur sont occupées à plus de 60 % par les grandes cultures, notamment par le blé et le maïs. Le changement climatique s’intensifie depuis plusieurs décennies, ce qui se traduit par une augmentation des phénomènes climatiques extrêmes, particulièrement défavorables à l’agriculture. Les agricultrices et agriculteurs sont ainsi confrontés entre autres, au manque d’eau et à des vagues de chaleur qui nuisent fortement aux rendements des cultures. Cela fragilise les revenus des actifs agricoles et conduit à une augmentation du prix des denrées alimentaires pour l’ensemble de la population.
Le projet KLIMACrops vise ainsi à proposer des évolutions des systèmes de cultures, à la fois adaptées aux contextes locaux et concertées entre chercheurs et acteurs de la profession agricole, de manière à sécuriser les rendements, tout en contribuant à l’atténuation du changement climatique.
C’est pourquoi les partenaires du projet vont développer des fermes-types-modèle en termes d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de celui-ci. Des techniques et pratiques culturales innovantes seront testées au champ et feront l’objet de nouvelles références et recommandations. Par ailleurs, des agriculteurs seront accompagnés sur le terrain dans la mise en œuvre de pratiques ciblant l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, et des filières d’avenir seront identifiées sur le Rhin supérieur
Tout d’abord, à l’occasion de rencontres, les liens entre acteurs du développement agricole du Rhin supérieur seront renforcés pour favoriser le partage de connaissances et d’expériences entre acteurs, notamment de l’agriculture biologique
Ensuite, des enquêtes seront menées pour comprendre comment les exploitations agricoles s’adaptent déjà au changement climatique, et des ateliers rassemblant agriculteurs, conseillers, chercheurs et représentants des filières auront lieu pour co-concevoir les systèmes de grandes cultures de demain.
Enfin, un large dispositif expérimental transfrontalier sera en place pendant toute la durée du projet pour produire de nouvelles références et recommandations dans le domaine de l’agroforesterie, des outils de pilotage de l’irrigation, des services rendus par les cultures intermédiaires, de la diminution du recours aux énergies fossiles.
A l’issue du projet, de nombreux agriculteurs de la plaine du Rhin supérieur auront participé aux ateliers de co-conception et aux dispositifs expérimentaux ainsi qu’aux visites d’essais et aux ateliers de restitution. Les structures de développement agricole auront affiné leurs connaissances en matière d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de celui-ci, ce qui se traduira par une offre de conseil et de formation plus riche, à même d’éclairer les agriculteurs dans leurs décisions stratégiques.
Retour au blog Partager : Facebook Twitter