Accompagner les fermes d’élevage dans l’adaptation au changement climatique
Accompagner les fermes d’élevage dans l’adaptation au changement climatique
Publié par SchwoobAline le lundi 9 juin 2025
Le changement climatique impacte fortement les entreprises d’élevage, qui doivent faire face à de nouveaux enjeux pour s’adapter, maintenir leur durabilité et leur activité économique dans un contexte où les ressources sont de plus en plus limitées. Les éleveurs de la région du Rhin supérieur sont particulièrement touchés car la situation géographique de cette région lui confère un climat exceptionnellement chaud.
Les longues périodes de sécheresse associées à des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les fortes pluies, déséquilibrent considérablement la production de fourrage, le bien-être des animaux, la disponibilité en eau et en ressources essentielles au maintien et à la durabilité de l’activité des éleveurs de la région du Rhin supérieur.
Afin d’accompagner les fermes d’élevage dans l’adaptation au changement climatique, la Chambre d’agriculture d’Alsace, le Landesverband Baden-Württemberg BV et les partenaires transfrontaliers, vont travailler sur l’optimisation des ressources et la durabilité de ces exploitations.
L’objectif est d’améliorer la résilience des fermes d’élevages tout en travaillant sur la préservation de l’environnement.
Le projet Reskuh travaille sur l’élaboration d’outils, de diagnostics et de recommandations pour une meilleure gestion de l’eau, des prairies et de l’énergie, ainsi que sur le bien-être animal à travers l’amélioration des bâtiments d’élevage et l’étude du stress thermique. Un travail est également mené sur la réduction des gaz à effet de serre.
Des groupes de travail transfrontaliers vont mettre en commun l’expertise des différents partenaires pour progresser conjointement sur les différentes thématiques du projet.
Des outils de diagnostics vont être créés et déployés et permettre de récolter et traiter des données dans les fermes d’élevage. Cela permettra d’établir des recommandations et de proposer des solutions innovantes, individuelles et collectives aux éleveurs.
Tout au long du projet, la communication sur les différentes thématiques sera faite à travers la réalisation de workshop, la publication de newsletters, de fiches pratiques et autres supports de communication, afin de garder informé notre public cible des avancées du projet.
A l’issue du projet, environ 250 fermes d’élevage auront pu bénéficier des résultats au travers de workshop, de fiches techniques et autres outils disponibles et téléchargeables sur la page internet du projet. Plus d’une centaine de diagnostics (eau, énergie, carbone, ambiance bâtiments) auront été réalisés, permettant la collecte de données et donc le développement et l’amélioration du conseil auprès des éleveurs.
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Une technologie innovante pour un diagnostic rapide et fiable des maladies infectieuses
Publié par SchwoobAline le lundi 9 juin 2025
Détection électrique de molécules à l’aide de nanopores pour des tests rapides et fiables directement sur le lieu de soins
Certaines maladies infectieuses, comme la borréliose de Lyme (transmise par la morsure d’une tique infectée), se répandent à un rythme alarmant, en partie à cause du réchauffement climatique.
À l’heure actuelle, le diagnostic repose généralement sur des tests effectués dans des laboratoires médicaux, qui sont souvent coûteux, longs et parfois peu fiables. Cela peut retarder la mise en place d’un traitement efficace et entraîner des complications.
L’université de Furtwangen et ses partenaires du Rhin Supérieur collaborent pour permettre un diagnostic plus rapide et plus sûr. Une solution très prometteuse se dessine grâce à une technologie innovante : la détection électrique de molécules via des nanopores. Un nanopore est un très petit trou de quelques millionièmes de millimètre. Une membrane percée de nanopores et traversée par un courant électrique peut être utilisée pour détecter des molécules. Lorsqu’une molécule traverse un nanopore, le courant électrique est modifié en fonction de la taille et de la forme de la molécule. Cette modification constitue une sorte de « signature » propre à la molécule, qu’il faut ensuite « décoder ».
Cette technologie permettra de construire des dispositifs de diagnostic très petits et maniables, qui pourront être utilisés directement par le personnel médical sur le lieu de soin, en fournissant des résultats fiables dans un délai très court. Les pores pourront varier en taille et en forme sous l’effet de la chaleur ou des champs magnétiques, de sorte qu’ils puissent être réutilisés pour détecter différentes molécules.
Au cours du projet, les équipes de recherche seront soutenues par des partenaires médicaux et industriels, qui testeront le prototype et l’adapteront en un produit commercialisable le plus rapidement possible, afin d’améliorer les soins aux patients. Le dynamisme du secteur de la santé dans la région du Rhin supérieur est un atout précieux pour la réussite du projet.
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Transformer en ressource la chaleur inexploitée produite par les data centers
Publié par SchwoobAline le lundi 9 juin 2025
Développement d’un échangeur de chaleur diphasique en circuit fermé basé sur le principe du thermosiphon utilisant des fluides respectueux de l’environnement pour la récupération d’énergie thermique
A l’heure où le réchauffement climatique est une préoccupation majeure, la quête d’énergies respectueuses de l’environnement est devenue impérative. Afin de réduire la dépendance aux énergies non renouvelables, une ressource potentielle précieuse, encore peu connue du grand public, reste à exploiter : la “chaleur fatale”. On désigne ainsi la chaleur émise par un procédé dont elle n’est pas la finalité. Par exemple, les data centers génèrent une chaleur importante en raison de l’activité des serveurs. Celle-ci est souvent considérée comme problématique car elle nécessite un refroidissement des infrastructures, alors qu’elle représente paradoxalement une opportunité.
Le laboratoire ICube de l’Université de Strasbourg et du CNRS développe avec ses partenaires une technologie innovante qui permettra de récupérer cette chaleur fatale. Un échangeur de chaleur sera placé en contact direct avec le système à refroidir : dans le cas d’un serveur de data center, il s’agit du processeur. L’échangeur est un circuit fermé vertical, qui contient un fluide. Initialement, ce fluide est plus froid que le processeur. Sous l’effet de la chaleur qui lui est transférée, le fluide devient moins dense, monte, dissipe sa chaleur et redescend plus froid sous l’effet de la gravité. Le cycle s’auto-entretient tant que le système à refroidir demeure plus chaud que le fluide. Ce système de circulation des fluides basé sur des différences de température s’appelle un thermosiphon. Il présente l’avantage d’être très efficace, car il ne nécessite pas de pompe et est capable de se réguler par lui-même (il ne contient pas d’électronique). De plus, alors que les solutions actuelles de refroidissement utilisent souvent des fluides qui s’avèrent être des polluants, l’échangeur aura recours à un fluide respectueux de l’environnement.
Plusieurs agglomérations de part et d’autre du Rhin mènent des projets innovants pour récupérer et réutiliser la chaleur fatale des industries. A terme, l’utilisation de l’échangeur de chaleur pourrait être généralisée dans tout le bassin du Rhin Supérieur. L’énergie thermique récupérée grâce à ce dispositif pourrait être utilisée pour le chauffage urbain, le chauffage domestique ou le pré-chauffage de l’eau chaude sanitaire. En exploitant les émissions de chaleur jusqu’alors perdues, cette approche représente une avancée majeure vers des pratiques énergétiques plus durables.
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Un bandage intelligent pour révolutionner la fabrication des orthèses
Publié par SchwoobAline le lundi 9 juin 2025
L’avenir du scan corporel 3D en orthétique
Diverses pathologies requièrent le port d’une orthèse, dispositif médical servant à compenser un trouble musculo-squelettique. Ces appareillages peuvent concerner divers membres (bras, main, genou, cheville…), mais tous présentent un défi commun : l’adaptation précise à l’anatomie du patient. Dans le cas d’une orthèse de cheville, la prise de mesures est actuellement faite grâce à un moulage en plâtre. L’orthoprothésiste corrige manuellement la position du pied, en le plaçant dans sa position d’immobilisation, puis réalise le moulage qui servira ensuite à la réalisation de l’orthèse. Cette procédure a l’inconvénient d’être chronophage, et elle peut également manquer de précision. Cela entraîne parfois le besoin de fabriquer une deuxième version de l’orthèse afin d’en améliorer le confort. L’utilisation de scanners optiques pour prendre des mesures précises est impossible en raison des obstacles créés par les mains du technicien : celles-ci couvrent le pied, qui n’est alors plus complètement visible par le scanner optique.
L’Université de Strasbourg et ses partenaires proposent une solution technologique innovante pour la prise de mesures : un bandage intelligent équipé de centaines de capteurs magnétiques. Ceux-ci fournissent un ensemble de points numérisés représentant la forme anatomique enveloppée par le bandage, qui est ensuite reconstituée à l’aide d’un logiciel. Ces mesures peuvent ensuite servir à imprimer une orthèse personnalisée en 3D.
Cette solution technologique rapide, précise, devrait permettre de réduire le temps nécessaire à la conception de l’orthèse et de faciliter l’adaptation optimale de l’orthèse, tout en diminuant les coûts de fabrication. A long terme, l’objectif pour les partenaires industriels sera de commercialiser le bandage intelligent d’imagerie 3D afin que cette innovation puisse bénéficier au plus grand nombre.
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Authentification simplifiée et sécurisée pour un usage facilité des plateformes en ligne dédiées à la mobilité
Publié par SchwoobAline le lundi 9 juin 2025
La région du Rhin supérieur offre aux voyageurs une grande variété de moyens de transport, allant des trains aux trams, en passant par les bus, les vélos et les trottinettes électriques. En théorie, les personnes qui souhaitent privilégier les transports publics et la mobilité douce peuvent donc se déplacer facilement dans cette région transfrontalière. En pratique, c’est un peu plus compliqué : l’achat de billets pour des trajets impliquant plusieurs services de transport peut rapidement s’avérer compliqué. Chaque opérateur dispose généralement de sa propre plateforme en ligne ou application, ce qui nécessite pour les voyageurs de créer un compte distinct pour chaque service et de s’identifier à plusieurs reprises.
Une solution innovante pourrait bientôt lever cet obstacle : une procédure d’authentification automatique respectueuse de la vie privée, basée sur le comportement du voyageur, garantissant un niveau de sécurité adéquat et ne nécessitant aucun effort supplémentaire de la part de l’utilisateur. Cette solution utilise l’intelligence artificielle pour reconnaître et catégoriser les pratiques de mobilité spécifiques à chaque individu, ainsi que les modalités d’utilisation de son téléphone, afin que les voyageurs puissent être identifiés de manière précise et fiable.
D’ici deux ans, les concepts et logiciels développés pourraient être utilisés dans le cadre de regiomove, plateforme de mobilité de la région de Karlsruhe en train d’être reliée à celle de l’Ortenau, et qui présente une connectivité transfrontalière vers Strasbourg. La technologie sera testée dans les applications KVV.regiomove et Ortenau Mobil avec l’aide de Raumobil, la société qui les a développées. Grâce à l’authentification automatique, les passagers pourront s’identifier facilement sur les différentes plateformes et bénéficieront d’une grande facilité d’utilisation. Le passage d’un mode de transport à l’autre deviendra ainsi simple et rapide. Le projet pourrait donc être d’une grande utilité pour la région du Rhin supérieur, en contribuant à rendre les transports publics encore plus attractifs.
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Innovation pour le traitement de l’épilepsie chez les personnes souffrant de déficience intellectuelle
Publié par SchwoobAline le lundi 9 juin 2025
L’épilepsie est un trouble neurologique qui affecte près de 1% de la population générale, et environ 25 % des personnes souffrant de déficience intellectuelle. Son traitement repose généralement sur la prise de médicaments antiépileptiques, qui servent à réguler l’activité électrique du cerveau pour éviter le déclenchement de nouvelles crises d’épilepsie, ou pour en atténuer les symptômes. Cependant, dans un tiers des cas, le traitement est inefficace. L’épilepsie dite pharmacorésistante (résistante aux médicaments) est encore plus fréquente chez les personnes avec déficience intellectuelle et concerne deux tiers des patients.
Pour ces derniers, un espoir se dessine grâce à une thérapie innovante : la neurostimulation. Elle nécessite l’implantation sous la clavicule d’un appareil semblable à un “pacemaker”, qui va délivrer des impulsions électriques dans des zones précises sous le cuir chevelu. Les études révèlent que cette stimulation électrique parvient à réduire de plus de la moitié le nombre de crises épileptiques par mois.
Le laboratoire ICube (Université de Strasbourg et CNRS) et ses partenaires souhaitent rendre cette technique encore plus performante, en développant des systèmes de stimulation cérébrale personnalisée guidés par l’imagerie (IRM et électroencéphalogramme), afin d’offrir aux patients des traitements sur mesure.
Le projet IMAGINE-STIM constitue un premier pas vers un projet médical et social de grande envergure. Il vise à créer des synergies entre des centres d’excellence spécialisés dans le traitement de l’épilepsie et dans l’imagerie pour établir un réseau de soins transfrontalier, dans le but de dispenser des traitements personnalisés plus efficaces et peu invasifs à une population vulnérable, souffrant à la fois d’épilepsie et de déficience intellectuelle. Le transfert de connaissances a également vocation à s’étendre aux associations de patients et d’aidants, grâce à la mise en place d’un vidéo-forum, afin d’offrir une meilleure compréhension de ces nouvelles avancées thérapeutiques.
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L’automatisation au service d’analyses plus fiables pour des traitements plus efficaces
Publié par SchwoobAline le lundi 9 juin 2025
Rendre l’analyse métabolomique plus fiable en automatisant la préparation des échantillons sur des puces microfluidiques
La recherche médicale a mis en évidence des limites majeures des traitements médicamenteux : inefficacité chez 30 à 60 % des patients et effets secondaires dans 30 % des cas. Pour surmonter ces obstacles, il est crucial de mieux comprendre l’état de santé des patients et leurs réactions aux médicaments, afin de pouvoir proposer des traitements personnalisés plus efficaces.
C’est ce que permet l’analyse métabolomique, un outil récent de la biologie moléculaire et médicale. En examinant les métabolites, ces petites molécules impliquées dans toutes les réactions chimiques qui ont lieu dans l’organisme, il est possible d’obtenir une vue d’ensemble de l’état de santé d’un individu en temps réel. Cependant, l’analyse métabolomique nécessite une étape cruciale de préparation des échantillons, réalisée par des techniciens de laboratoire, et ces processus manuels sont sujets à des erreurs humaines qui peuvent compromettre la fiabilité des résultats.
L’Université de Fribourg et ses partenaires développent une solution innovante qui promet de transformer fondamentalement cette étape essentielle : la préparation automatisée d’échantillons sur une puce microfluidique. Cette technologie repose sur l’utilisation de dispositifs miniaturisés capables de traiter de très petits volumes de liquide (sang ou liquide céphalorachidien, par exemple). Le principe est simple : l’échantillon à analyser est automatiquement acheminé à travers un réseau de microcanaux à l’intérieur de la puce, où diverses étapes de préparation sont effectuées automatiquement.
Le projet bénéficiera de l’expertise des partenaires suisses dans le domaine de l’analyse métabolomique et des compétences des partenaires allemands dans la préparation d’échantillons microfluidiques. D’ici trois ans, les puces microfluidiques en cours de développement devraient permettre d’améliorer significativement la préparation des échantillons de patients pour l’analyse métabolomique par rapport aux méthodes actuelles. À l’avenir, cette technologie pourrait être largement utilisée, notamment dans la région transfrontalière, par exemple par des laboratoires de diagnostic ou des hôpitaux universitaires. Cette innovation constitue une étape importante pour rendre la médecine personnalisée plus accessible.
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Une avancée prometteuse pour la médecine avec de nouveaux moyens pour remplacer les tissus humains endommagés
Publié par SchwoobAline le lundi 9 juin 2025
Des biomatériaux naturels conçus par auto-assemblage de protéines pour révolutionner la reconstruction osseuse et cartilagineuse
La réparation des lésions osseuses et cartilagineuses constitue un défi majeur en médecine. Actuellement, les matériaux de remplacement des tissus lésés utilisés présentent des inconvénients majeurs, tels qu’une solidité insuffisante, des variations de qualité entre les lots, ou encore des difficultés d’approvisionnement. De plus, pour certaines lésions spécifiques comme celles liées à une trachéotomie (ouverture dans la trachée pour faciliter la respiration) réalisée suite à un cancer ORL, il n’existe pas encore de substituts adaptés.
Une solution novatrice pourrait changer la donne. Celle-ci réside dans l’utilisation de biomatériaux 100% naturels composés de deux protéines (l’albumine et le collagène) créés par auto-assemblage. Ils pourront servir à fabriquer des substituts trachéo-laryngés, et des greffons de phalanges pédiatriques pour traiter la symbrachydactylie (une pathologie rare qui affecte le développement des mains et se caractérise par des doigts courts ou absents).
Quatre laboratoires de renom du Rhin Supérieur spécialisés en biomatériaux et bio-ingénierie s’associent pour développer cette technologie innovante, qui ouvre une voie prometteuse pour la médecine régénérative et personnalisée. D’ici trois ans, cette innovation thérapeutique pourrait entrer en essai clinique. Son potentiel à offrir des solutions de remplacement tissulaire plus efficaces et personnalisées ouvre de nouvelles perspectives dans le traitement des lésions osseuses et cartilagineuses, et pourrait améliorer la qualité de vie de nombreux patients. Elle permettra également d’enrichir l’écosystème d’innovation du Rhin Supérieur, en bénéficiant à de nombreuses industries pharmaceutiques et des entreprises de technologies médicales du territoire pour le développement de leurs futurs produits.
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Maison de services du Rhin supérieur
Publié par SchwoobAline le lundi 9 juin 2025
Les quatre INFOBEST du Rhin supérieur informent et conseillent le public sur des questions transfrontalières. Ces instances existent du nord au sud de la région depuis plus de 25 ans. Cependant, leurs structures et leurs ressources sont restées inchangées, tandis que les demandes sont de plus en plus nombreuses et complexes, notamment depuis la crise sanitaire. Il est devenu urgent de renforcer les moyens de ce réseau, notamment en matière de dématérialisation. Les différentes administrations ayant dématérialisé leurs procédures, il est de plus en plus difficile de les contacter et de trouver des interlocuteurs dédiés aux questions complexes. Parallèlement, les équipes INFOBEST font face à une surcharge de travail, les empêchant de remplir l’ensemble de leurs missions.
Le projet « INFOBEST 4.0 | Maison de services du Rhin supérieur », vise à redynamiser le réseau INFOBEST, et à rendre son travail plus efficace et plus visible. Les équipes souhaitent rendre leurs services plus accessibles aux publics de manière dématérialisée, pour pouvoir consacrer plus de temps au conseil.
En recrutant des conseillers supplémentaires et en les formant aux procédures administratives dématérialisées, le service public transfrontalier local sera renforcé : il s’agira d’aider les publics au dépôt de demandes en passant par l’INFOBEST comme Guichet Unique, ce qui constitue une nouvelle offre de service pour le réseau INFOBEST actuel. Celui-ci vise aussi à s’adapter à l’ère numérique en remaniant le site internet commun du réseau INFOBEST, et en constituant une base de données partagée ainsi que de nouveaux outils en ligne qui répondront automatiquement aux questions les plus fréquentes du public.
Le projet comporte également un volet important sur la pérennisation de la nouvelle structuration du réseau INFOBEST ; une étude sur le fonctionnement et la pérennisation du réseau sera réalisée, proposant des pistes de réflexions pour le long terme.
Les mesures prises durant les trois années de projet devront permettre de renforcer sur la durée, tant qualitativement que quantitativement, l’activité d’information et de conseil du réseau INFOBEST, pour mieux répondre aux besoins des habitants du bassin de vie transfrontalier du Rhin supérieur.
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CinEuro Film Lab pour les coproductions transfrontalières autour de récits régionaux
Publié par SchwoobAline le lundi 9 juin 2025
Le marché mondial de l’audiovisuel est ultra compétitif ; des productions toujours plus nombreuses font face aux superproductions américaines. L’industrie européenne du cinéma doit redoubler d’efforts pour trouver sa place et proposer à un public international des contenus attractifs et originaux, et ainsi faire rayonner un cinéma de culture européenne.
L’espace transfrontalier du Rhin supérieur et de la Grande Région offre une formidable opportunité à cet égard : il est riche d’histoires, de traditions et d’un patrimoine commun. Pour ces territoires, il s’agit d’attirer les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, et les inciter à s’emparer de récits régionaux.
Le projet CinEuro Film Lab répond ainsi à un double défi : dénicher des contenus à même d’intéresser le grand public international, tout en préservant une signature européenne et en veillant à l’ancrage des productions et de leurs retombées dans les territoires, pour en faire une véritable pépinière de projets régionaux.
C’est en proposant un cadre d’accompagnement unique dédié au développement de tels projets filmiques que le projet CinEuro Film Lab entend apporter une solution à ce défi. Ce cadre se décline en trois phases : inspiration, écriture et accompagnement vers la production.
- En mobilisant différentes sources d’inspiration (historiens, archives, patrimoines, littérature, musées, presse …), la phase d’inspiration doit servir à identifier des sujets inédits, ancrés dans l’espace transfrontalier, et exploitables par des scénaristes et producteurs.
- En organisant des résidences et des ateliers, la phase d’écriture permettra d’accompagner les professionnels dans le développement de scénarios et de projets de coproductions à partir des sujets identifiés précédemment.
- En organisant des rendez-vous de networking, la phase d’accompagnement vers la production créera les rencontres qui permettront aux professionnels de faire produire leurs projets.
À l’issue du projet, de nouveaux films en coproduction auront émergé, dont le tournage et les retombées économiques seront ancrés sur les territoires partenaires. Ces territoires transfrontaliers constitueront alors une véritable vitrine du potentiel créatif et de la variété des sujets d’intérêt qu’ils peuvent offrir à l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel
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