Projet de territoire Rhin supérieur
Projet de territoire Rhin supérieur
Publié par Anne-Sophie Mayer le lundi 9 juin 2025
Un cadre d’orientation intitulé « Pour un avenir commun de l’espace du Rhin supérieur » publié en 2001 a été réalisé par le groupe de travail (GT) Aménagement de la Conférence du Rhin supérieur. Ce document consiste en une étude des politiques d’aménagement du territoire, une analyse détaillée des forces, faiblesses, atouts et handicaps du Rhin supérieur dans de nombreux domaines (démographie, urbanisme, habitat, infrastructures collectives, transport, développement économique, tourisme, environnement) et visait à concevoir une politique d’aménagement commune et transfrontalière. La Conférence du Rhin supérieur a jugé qu’il fallait actualiser ce document, qui, bien que favorable à un développement durable du Rhin supérieur, ne prend pas suffisamment en compte certains défis actuels, tels que le changement climatique ou la perte de biodiversité.
Pour les décideurs publics, les acteurs de l’aménagement et les autorités de planification, la question se pose de savoir comment adopter une vision commune de l’aménagement du territoire transfrontalier du Rhin supérieur qui soit efficace, globale, concertée mais aussi et surtout, durable et respectueuse de l’environnement.
Et si la meilleure façon de relever ce défi serait d’actualiser le cadre d’orientation afin d’élaborer un projet de territoire commun à destination de ces acteurs régionaux et locaux ?
C’est pour cela que le cadre d’orientation publié en 2001 sera revisité. En s’appuyant sur les contenus des instruments de planification existants dans les trois pays, ce document définira des principes directeurs communs pour le développement de l’espace du Rhin supérieur et contiendra une visualisation du développement territorial souhaité grâce à des représentations cartographiques. Le projet de territoire Rhin supérieur sera la réponse aux différents défis de notre époque en visant un horizon de planification pour les 20 prochaines années et permettra à tous les acteurs locaux de l’aménagement du territoire de disposer d’une base de planification pertinente et utile. Le nouveau document s’adressera également aux institutions transfrontalières et aux citoyens, qui disposeront d’une image compréhensible du développement spatial transfrontalier. Le processus d’élaboration de ce document permettra de promouvoir la compréhension et les connaissances mutuelles sur les questions de développement territorial à travers un échange intensif entre les différents acteurs de l’aménagement du territoire des trois pays.
La première phase du projet prévoit une analyse des documents d’aménagement du territoire disponibles aux niveaux national, régional et local dans les trois pays concernés ainsi que l’évaluation de données diverses. Des entretiens seront menés parallèlement avec les responsables de l’aménagement du territoire au sein des autorités compétentes afin d’apporter une réponse à des questions spécifiques telle que la gestion de la situation transfrontalière. Plusieurs versions d’ébauche du document seront réalisées puis soumises à un atelier lors duquel le GT Aménagement de la Conférence du Rhin supérieur décidera de la version à retenir.
La deuxième phase prévue en 2024, consistera à poursuivre le développement de la version choisie. Un deuxième atelier sera organisé à cette fin en présence d’un cercle étendu d’acteurs de l’aménagement du territoire du Rhin supérieur afin d’intégrer leurs connaissances et de favoriser une large adhésion au projet de territoire Rhin supérieur. Le projet sera révisé puis discuté une nouvelle fois au sein du GT Aménagement avant sa finalisation. Il est également prévu de le soumettre à l’assemblée plénière de la Conférence du Rhin supérieur fin 2024.
Enfin la dernière phase, prévue pour l’année 2025, sera consacrée à la diffusion du document final à tous les acteurs concernés : aménageurs, urbanistes, élus, citoyens, afin que tous puissent en prendre connaissance et se l’approprier. Cette communication sera assurée par la Conférence du Rhin supérieur, la Collectivité européenne d’Alsace en tant que porteur du projet et les différents partenaires du projet et passera par l’animation de deux à trois réunions par pays au sein des territoires pour contribuer au renforcement de l’adhésion des parties prenantes à la démarche.
D’ici la fin du projet, plusieurs dizaines d’acteurs locaux des trois pays spécialisés dans l’aménagement du territoire seront informés du nouveau cadre d’orientation et disposeront donc d’une base commune pour l’aménagement du Rhin supérieur. L’efficacité du projet repose sur une bonne communication, qui sera permise grâce aux ateliers organisés au sein du GT Aménagement de la Conférence du Rhin supérieur sur l’avancée du projet, grâce à la soumission du projet final à l’assemblée plénière de la Conférence du Rhin supérieur en décembre 2024, grâce aux évènements de communication et aux différents ateliers qui auront lieu au sein des territoires.
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Protection transfrontalière de l’atmosphère, un observatoire air-climat-énergie et aide à décision pour les actions dans le Rhin supérieur
Publié par Anne-Sophie Mayer le lundi 9 juin 2025
En Europe et dans le Rhin supérieur, la pollution atmosphérique ne connait pas de frontières. Cette pollution impacte la santé des habitants de ces territoires, tout en contribuant au changement climatique. Améliorer la qualité de l’air, atténuer et s’adapter au changement climatique constituent ainsi un défi commun pour le Rhin Supérieur et à l’échelle planétaire.
Pour les décideurs politiques, il n’est pas simple de suivre de manière comparable des indicateurs liés à la pollution atmosphérique, au climat ou à l’énergie sur les territoires mitoyens ; et de mettre en place des actions adaptées en adoptant une approche à la fois transversale des thèmes Air-Climat-Energie et transfrontalière afin d’agir en complémentarité avec les décideurs voisins.
Le projet Atmo-Rhena PLUS propose d’accompagner le Rhin Supérieur dans sa transition concernant l’air, le climat et l’énergie en fournissant des indicateurs de suivi chiffrés et en sensibilisant les décideurs politiques à agir de concert en transfrontalier contre le changement climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre sur leurs territoires, transfrontaliers ou non.
Ce projet vise à fournir aux décideurs politiques une base de données harmonisée transfrontalières de l’état des lieux Air-Climat-Energie de leurs territoires ; ainsi qu’un support d’aide à la décision grâce à des propositions d’actions d’amélioration de la qualité de l’air et d’évaluation des scenarii en termes de coûts-bénéfices et d’impacts sur des domaines comme la santé, la biodiversité, ou les aspects sociaux.
Pour cela, les partenaires commenceront par créer une base de données harmonisée avec une procédure de collecte des données d’émissions et de concentrations de polluants, des gaz à effet de serre et des productions et consommations d’énergie des trois pays. Ces données alimenteront des cartes de statistiques du Rhin Supérieur et un dashboard sur l’état des lieux Air-Climat-Energie.
Ensuite, il s’agira de réaliser le support d’aide à la décision à partir de la base de données, composé de plusieurs éléments : un Plan Climat-Air-Energie pour le Rhin Supérieur incluant le diagramme de flux d’énergie, 10 actions à mettre en place pour améliorer la qualité de l’air, leurs évaluations et leurs impacts en termes d’Air-Climat-Energie mais aussi de santé, de biodiversité, ou d’aspects sociaux.
Enfin, il s’agira de communiquer sur le projet envers les décideurs politiques, pour faire connaitre l’état des lieux de l’atmosphère dans le Rhin Supérieur et en parallèle les outils d’aide à la décision. Cela se fera à travers des conférences, des posts sur les réseaux sociaux, des publications, des kits de communication personnalisés selon les territoires, ainsi que des présentations du projet aux instances de décision locales. En présentant les résultats du projet, les partenaires insisteront sur la complémentarité de ces deux volets pour lutter contre le changement climatique et réduire la pollution atmosphérique.
D’ici trois ans, après la fin du projet, le dashboard Air-Climat-Energie pour le Rhin Supérieur sera consultable en ligne par tous, ainsi que différentes cartes illustrant l’état des lieux sur les polluants, les gaz à effet de serre et les consommations et productions d’énergie. Le Plan Climat-Air-Energie sera disponible tout comme les 10 actions proposées pour réduire la pollution atmosphérique, incluant leurs évaluations et leurs impacts.
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Pour soutenir et encourager la mobilité transfrontalière dans le parcours de formation et d’orientation professionnelle des jeunes du Rhin supérieur
Publié par Anne-Sophie Mayer le lundi 9 juin 2025
Dans le Rhin supérieur, après une longue phase de crise sanitaire mais aussi face aux enjeux économiques et sociaux à venir, la mobilité transfrontalière de jeunes en apprentissage et en formation professionnelle nécessite de nouvelles impulsions. Une initiative pluridimensionnelle encourageant les jeunes à oser une expérience professionnelle de l’autre côté de la frontière est nécessaire pour renforcer, à moyen terme, le caractère transfrontalier du marché de travail.
Des obstacles matériels et psychologiques empêchent de nombreux jeunes en apprentissage et en formation professionnelle de traverser la frontière pour une découverte professionnelle. De plus, il existe un manque de réciprocité dans ce domaine : les jeunes en apprentissage et en formation professionnelle du côté allemand du Rhin supérieur sont moins nombreux à traverser la frontière, ils n’ont pas les mêmes aides que les jeunes Alsaciens, et les projets communs restent difficiles à mettre en place.
Pour l’OFAJ et ses partenaires transfrontaliers, le projet « Regio Lab » contribuera à améliorer la situation de ces personnes, en proposant d’agir sur la sensibilisation, la préparation, l’accompagnement et la valorisation de la mobilité transfrontalière, en mettant en place des solutions financières, logistiques et pédagogiques.
Le projet se concrétisera au travers de la mise en oeuvre des dispositifs suivants :
- Des labos thématiques pour réunir les acteurs concernés autour d’enjeux spécifiques liés à la mobilité transfrontalière ;
- Un réseau d’ambassadrices et d’ambassadeurs du Regio Lab qui tiendront des ateliers de sensibilisation ;
- Une offre globale pour la découverte de salons de l’emploi: stands communs sur les possibilités de partir dans le pays voisin, application de rallye interculturel, forums d’échanges enseignants-entreprises ;
- un cycle de formation pour enseignants avec l’élaboration de toute une série de supports pédagogiques sous différents formats ;
- des dispositifs de financement de mobilités courtes complémentaires à l’offre existante ;
- un projet pilote d’orientation professionnelle transfrontalière pluriannuelle en lycée pro ;
- des événements pour présenter, évaluer, adapter et pérenniser les dispositifs du Regio Lab.
A l’issue du projet, une évaluation des différentes actions du Regio Lab sera effectuée et fera l’objet d’une conférence internationale en fin de programme. Ainsi, les partenaires, les bénéficiaires et des experts notamment d’autres régions frontalières pourront formuler ensemble des recommandations sur l’adaptation, la pérennisation et le transfert des dispositifs du Regio Lab.
A terme, le projet aura permis de former environ 40 « jeunes ambassadeurs », qui, à leur tour, auront sensibilisé 1600 jeunes lors de 64 ateliers tenus à travers le Rhin supérieur. 120 enseignants auront suivi le cycle de formation continue, 200 enseignants et tuteurs en entreprise auront participé à des échanges école-entreprises, et environ 2000 jeunes auront bénéficié des aides à la mobilité mis en place et gérés par l’OFAJ. Environ 50 supports pédagogiques auront été développés, dont une application mobile et trois vidéos ou plus, et mis à disposition gratuitement.
4 classes françaises et 4 classes allemandes auront effectué un cycle entier du projet pilote d’orientation professionnelle transfrontalière, et dans ce cadre, 80 stages individuels auront été trouvés, financés et accompagnés par les partenaires du projet pilote.
246 apprentis transfrontaliers auront participé à au moins une offre d’accompagnement interculturel.
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Promotion et valorisation des châteaux forts du Rhin supérieur
Publié par Anne-Sophie Mayer le lundi 9 juin 2025
Dans le Rhin supérieur, près d’une quarantaine d’acteurs culturels, touristiques et citoyens travaillent à la valorisation des châteaux forts rhénans sans concertation à l’échelle transnationale. Ainsi, peu de connaissances et d’initiatives sont partagées entre acteurs et peu d’actions coordonnées vers les publics.
Pour les habitants comme les touristes, cette richesse patrimoniale n’est pas forcément connue et visible à l’échelle nationale ou transnationale alors que les châteaux forts sont omniprésents dans le Rhin Supérieur (plus de 300 châteaux forts recensés).
Pour la Collectivité européenne d’Alsace et ses partenaires transfrontaliers, la réalisation d’actions communes en matière de recherche, de médiation culturelle, de mise en tourisme et d’engagement citoyen dans les châteaux forts pourrait améliorer la visibilité de ce patrimoine auprès du grand public, sa sauvegarde et son identification à l’identité rhénane.
Tout d’abord, le travail collaboratif sera centré sur la collecte et la production de contenus : fouilles, légendes, base de données, capture 3D, diagnostic par rapport à la signalétique existante, définition des événements (scénarios, marchés, recherche de prestataires), élaboration d’un règlement partagé pour le concours…
Ensuite, ce travail de collecte et de production de contenus alimentera les actions de médiation et de mise en tourisme : colloques, événements, jeu de piste, concours, exposition, vidéos, signalétique…
Enfin, ces actions à destination des chercheurs et du grand public seront partagées avec les réseaux (bénévoles, propriétaires ou/et gestionnaires de châteaux forts, offices de tourisme…).
D’ici trois ans, à l’issue du projet, environ près de 40 structures partenaires et près de 65 personnes devraient avoir pu concourir à la mise en œuvre des actions. Cela implique la réalisation des livrables suivants :
- 1 logo commun,
- 1 site internet dédié au projet,
- 1 base de données des châteaux actualisée,
- 1 colloque,
- 1 programme de fouilles commun,
- 1 saison culturelle coordonnée annuellement,
- 1 application de jeux de piste,
- 1 concours,
- 1 exposition,
- 1 plan d’action marketing touristique coordonné,
- 1 cahier des charges commun pour des panneaux d’information,
- 1 valorisation 3D d’un échantillon de châteaux,
- 1 rencontre du réseau de châteaux,
- 1 rencontre scolaire ou extrascolaire de jeunes dans un château.
Et cette co-construction d’actions communes aura aussi permis aux partenaires de mieux se connaitre et d’envisager ensemble des actions dans la durée
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Protection de la diversité, réduction de la pollution de la Wieslauter – Gestion du cours d’eau adaptée aux défis du changement climatique
Publié par Anne-Sophie Mayer le lundi 9 juin 2025
RiverDiv s’est fixé comme objectif la protection durable de la biodiversité et de la qualité des eaux de la Wieslauter franco-allemande. En raison de la grande importance écologique et de la diversité des usages de ce cours d’eau, le projet s’adresse aussi bien aux associations et clubs de pêche, qu’aux fournisseurs d’eau et autorités chargées de délivrer les autorisations, ainsi qu’au grand public qui en fait usage dans ses activités de détente et de loisirs. A l’issue du projet, ces acteurs disposeront d’un catalogue de mesures, d’une bonne formation et d’un réseau transfrontalier qui leur permettra de faire face ensemble aux changements induits par le changement climatique.
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Biodiversité et adaptation au climat dans les jardins et les espaces verts de la Réserve de Biosphère transfrontalière Pfälzerwald-Vosges du Nord
Publié par Anne-Sophie Mayer le lundi 9 juin 2025
Mû par l’ambition de faire de la préservation de la biodiversité l’affaire de tous sur le territoire de la Réserve de biosphère transfrontalière Pfälzerwald-Vosges du Nord, ce projet déploiera une vaste palette de mesures de sensibilisation de médiation, de formation aux pratiques éco-responsables dans les jardins, tant privés (citoyens, écoliers) que publics (communes, élus), de même que les professions dites « vertes ».
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Evolution de la Ressource et Monitoring des Eaux de Surfaces et Souterraines du Rhin Supérieur avec Instrumentation Innovante
Publié par Anne-Sophie Mayer le lundi 9 juin 2025
ERMES-ii-Rhin est un projet d’étude qui vise à enrichir les connaissances des décideurs quant au schéma de pollution de l’aquifère rhénan, en tenant notamment compte de micropolluants qualifiés d’émergents, dans le but de contribuer au développement de stratégies de préservation de la réserve d’eau potable de la Vallée du Rhin supérieur. Il permettra de déployer pour la première fois à l’échelle tri-nationale une méthodologie innovante d’analyse de la nappe phréatique, développée en commun par un partenariat constitué de longue date autour de l’APRONA. Le rapport final de cette étude, assorti de recommandations d’ordre technique et réglementaire à l’intention des institutions, est attendu pour 2025.
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Stratégies d’adaptation des grandes cultures au changement climatique et leur contribution à son atténuation sur le territoire du Rhin supérieur
Publié par Anne-Sophie Mayer le lundi 9 juin 2025
Les surfaces agricoles de la plaine du Rhin supérieur sont occupées à plus de 60 % par les grandes cultures, notamment par le blé et le maïs. Le changement climatique s’intensifie depuis plusieurs décennies, ce qui se traduit par une augmentation des phénomènes climatiques extrêmes, particulièrement défavorables à l’agriculture. Les agricultrices et agriculteurs sont ainsi confrontés entre autres, au manque d’eau et à des vagues de chaleur qui nuisent fortement aux rendements des cultures. Cela fragilise les revenus des actifs agricoles et conduit à une augmentation du prix des denrées alimentaires pour l’ensemble de la population.
Le projet KLIMACrops vise ainsi à proposer des évolutions des systèmes de cultures, à la fois adaptées aux contextes locaux et concertées entre chercheurs et acteurs de la profession agricole, de manière à sécuriser les rendements, tout en contribuant à l’atténuation du changement climatique.
C’est pourquoi les partenaires du projet vont développer des fermes-types-modèle en termes d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de celui-ci. Des techniques et pratiques culturales innovantes seront testées au champ et feront l’objet de nouvelles références et recommandations. Par ailleurs, des agriculteurs seront accompagnés sur le terrain dans la mise en œuvre de pratiques ciblant l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, et des filières d’avenir seront identifiées sur le Rhin supérieur
Tout d’abord, à l’occasion de rencontres, les liens entre acteurs du développement agricole du Rhin supérieur seront renforcés pour favoriser le partage de connaissances et d’expériences entre acteurs, notamment de l’agriculture biologique
Ensuite, des enquêtes seront menées pour comprendre comment les exploitations agricoles s’adaptent déjà au changement climatique, et des ateliers rassemblant agriculteurs, conseillers, chercheurs et représentants des filières auront lieu pour co-concevoir les systèmes de grandes cultures de demain.
Enfin, un large dispositif expérimental transfrontalier sera en place pendant toute la durée du projet pour produire de nouvelles références et recommandations dans le domaine de l’agroforesterie, des outils de pilotage de l’irrigation, des services rendus par les cultures intermédiaires, de la diminution du recours aux énergies fossiles.
A l’issue du projet, de nombreux agriculteurs de la plaine du Rhin supérieur auront participé aux ateliers de co-conception et aux dispositifs expérimentaux ainsi qu’aux visites d’essais et aux ateliers de restitution. Les structures de développement agricole auront affiné leurs connaissances en matière d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de celui-ci, ce qui se traduira par une offre de conseil et de formation plus riche, à même d’éclairer les agriculteurs dans leurs décisions stratégiques.
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Variétés de vigne avec résilience climatique pour la protection du rendement
Publié par Anne-Sophie Mayer le lundi 9 juin 2025
La problématique
La chaleur estivale et les questions d’approvisionnement en eau qui peuvent en découler, posent de plus en plus de problèmes aux vignerons. De plus en plus, les nouveaux systèmes ne peuvent fonctionner qu’avec une irrigation artificielle. Les vignes adultes souffrent également car elles ne peuvent plus atténuer la chaleur en évaporant l’eau à travers les feuilles lorsqu’elles sont sèches. Et si une nouvelle génération de cépages plus résistants au climat (KliWi) était une solution pour soutenir les entreprises viticoles ?
Dans le cadre du projet, un consortium trinational de chercheur fera appel aux caractéristiques génétiques de l’ancêtre de nos vignes, la vigne sauvage européenne, aujourd’hui presque éteinte, pour trouver des gènes capables de faire face au climatique. Ces gènes seront alors croisés dans des vignes cultivées.
La méthode
Tout d’abord, on utilisera un système de microscopie automatisé pour identifier les vignes sauvages résistantes au stress thermique et hydrique et découvrir quels gènes et quels composants indiquent une telle résistance.
De cette façon, après croisement avec des cultivars, des candidats à la reproduction appropriés pourront être trouvés rapidement. Ici, seuls des croisements naturels seront pratiqués, aucun génie génétique n’entrera en oeuvre.
Ainsi, à la fin du projet, on disposera d’un ensemble d’au moins cinq facteurs génétiques pour produire des vignes KliWi résistantes à la chaleur, aux UV et à la sécheresse. De plus, on pourra proposer aux entreprises viticoles de la région (mais aussi aux pépinières viticoles) un catalogue dans lequel la résistance à la chaleur et à la sécheresse de toutes les variétés de porte-greffe et de rendement courantes dans la région sera présentée.
Le résultat attendu
Grâce aux outils développés dans le cadre de KliWiReSSe, les exploitations viticoles seront mieux à même de sélectionner des variétés appropriées en contexte de stress climatique lorsqu’un nouveau vignoble est planté. Le projet contribuera ainsi à adapter la viticulture de la région aux défis du changement climatique.
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Développer des outils communs pour améliorer la biodiversité dans le vignoble du Rhin supérieur
Publié par SchwoobAline le lundi 9 juin 2025
PROTÉGER LA BIODIVERSITÉ AU SEIN DE NOTRE PATRIMOINE VITICOLE
Si la qualité gustative des vignobles du Rhin supérieur n’est plus à démontrer, sa qualité écologique n’est pas à négliger. C’est pour y préserver et développer la biodiversité, qu’une équipe pluridisciplinaire et transfrontalière s’est constituée dans le cadre de VINBIODIV. Naturalistes, professionnels viticoles, organismes de recherches et collectivités ont uni leurs savoirs pour définir un plan d’action concret en faveur de la biodiversité à préserver au sein des vignobles.
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