Conférence de lancement KTUR²
Conférence de lancement KTUR²
Publié par SchwoobAline le samedi 13 décembre 2025
Projets
A l’occasion du congrès 360 Grand Est, le projet KTUR² tient une session sous le titre « Boostez votre compétitivité avec les talents, technologies et innovations universitaires du Rhin supérieur« , session qui marquera le lancement officiel du projet.
Le programme est disponible ici, sur le site internet du congrès.
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Lancement du projet UpQuantVal
Publié par SchwoobAline le samedi 13 décembre 2025
Projets
Le projet UpQuantVal organise son évènement de lancement le 3 mars prochain à Strasbourg, dans le cadre de la Quantum Week du Centre européen des Sciences quantiques.
Pour le programme complet de l’évènement et l’inscription, consultez le site internet du CESQ.
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Vallée Quantique du Rhin supérieur
Publié par SchwoobAline le samedi 13 décembre 2025

Les sciences quantiques connaissent actuellement une apogée et les acteurs de la région du Rhin supérieur y jouent un rôle décisif. Dans les domaines de la recherche, de la formation et de l’innovation, il existe dans la région du Rhin supérieur une expertise unique qui, malgré la proximité géographique, ne peut toutefois pas être pleinement exploitée à l’heure actuelle en raison de directives locales et de cadres administratifs hétérogènes, rendant difficile une coopération transfrontalière structurée.
En créant un écosystème intégré et durable dans les domaines de l’éducation, de la recherche, des infrastructures spécialisées, du savoir-faire technologique et du transfert de connaissances, le projet UpQuantVal entend contribuer à surmonter ces difficultés. Les acteurs des organisations de recherche et d’innovation, le secteur privé, les autorités régionales et les décideurs de l’espace transfrontalier doivent mettre en place une coopération plus efficace, durable et étroite grâce à des stratégies à long terme. Les résultats de ce travail seront collectés et consignés et pourront, à terme, servir de modèle pour de futures coopérations européennes dans le domaine de la physique quantique.
La mise en place ultérieure d’un réseau structuré permettra aux acteurs économiques de la région du Rhin supérieur de bénéficier de l’accès à un large éventail de connaissances spécialisées mises à disposition par les partenaires universitaires et de recherche. Des activités de formation transfrontalières communes sont également organisées à cet effet.
Enfin, des stratégies de communication communes assureront la stabilisation d’un échange durable entre les différents acteurs. Le renforcement de la coopération transfrontalière et les nouvelles impulsions données aideront à présenter le Rhin supérieur comme une région d’innovation compétitive et attractive en Europe et permettront à la fois un réseau d’innovation actif et une croissance des compétences et de la main-d’œuvre ainsi que la création de nouveaux emplois.
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Booster l’innovation à l’échelle trinationale
Publié par SchwoobAline le samedi 13 décembre 2025

Dans le but de créer une réalité de travail et de vie de qualité pour les habitants du Rhin Supérieur, le projet KTUR² a pour objectif de renforcer la compétitivité des entreprises et de transformer la Région métropolitaine trinationale du Rhin supérieur en un hub d’innovation transfrontalier de renommée internationale. Une plus grande mise en réseau entre les acteurs scientifiques, économiques, politiques et de la société civile ainsi qu’une coopération transfrontalière accrue entre les acteurs des trois pays doivent soutenir la force d’innovation de la région. Pour ce faire, il est prévu d’améliorer l’accès aux infrastructures de recherche et de mettre en place de nouveaux programmes de formation et de soutien pour les start-ups et les entreprises dans le cadre d’un programme en plusieurs étapes.
La première étape du projet consistera à identifier les méthodes communes existantes et nouvelles pour la coopération transfrontalière. Ce premier pas sera suivi par la planification et la réalisation d’offres de formation communes et l’identification des besoins de financement avec l’élaboration d’une feuille de route pour la création d’un fonds d’innovation trinational.
Le résultat final sera le développement d’instruments et de procédures pour le transfert transfrontalier de technologies et de connaissances, de nouveaux contenus pour la plateforme InnovationX ainsi que des stratégies de communication communes.
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Une technologie innovante pour un diagnostic rapide et fiable des maladies infectieuses
Publié par SchwoobAline le samedi 13 décembre 2025

Objectifs du projet
Certaines maladies infectieuses, comme la borréliose de Lyme se répandent à un rythme alarmant, en partie à cause du réchauffement climatique. Pour l’instant, le diagnostic repose surtout sur des tests effectués dans des laboratoires médicaux, qui sont souvent coûteux et longs. Cela peut retarder la mise en place d’un traitement efficace et entraîner des complications.
Le projet VarioPore développe une méthode de diagnostic plus rapide et plus fiable : la détection électrique de molécules via des nanopores (des trous minuscules, mille fois plus fins qu’un cheveu). Il s’agit de percer une membrane traversée par un courant électrique à l’aide d’un nanopore. Lorsqu’une molécule traverse le nanopore, le courant électrique varie en fonction de sa taille et de sa forme. Cette variation constituera une sorte de « signature », qui rendra possible d’identifier quelle molécule a traversé le nanopore, grâce à une base de données.
Point d’étape
Le projet VarioPore a franchi d’importantes étapes vers la mise au point d’un dispositif de diagnostic rapide, fiable et réutilisable, destiné à détecter des maladies infectieuses comme la borréliose.
Les partenaires du consortium y unissent leurs savoir-faire complémentaires : la Hochschule Furtwangen a fabriqué des membranes ultra-fines percées au laser, la Fachhochschule Nordwestschweiz (FHNW) y a imprimé un nanopore en 3D, et l’Université de Haute-Alsace a développé une technologie à mémoire de forme pour ajuster la taille des pores. Lorsqu’une molécule traverse le nanopore, elle modifie un courant électrique : cette variation servira à l’identifier. L’Institut de médecine de précision (IPM) de la Hochschule Furtwangen a évalué l’intégration des composants dans un système utilisable en conditions réelles.
Les premiers prototypes sont désormais entre les mains des partenaires médicaux et industriels pour tests et perfectionnement.
Dernière mise à jour le 27/10/2025
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Transformer en ressource la chaleur inexploitée produite par les data centers
Publié par SchwoobAline le samedi 13 décembre 2025

Développement d’un échangeur de chaleur diphasique en circuit fermé basé sur le principe du thermosiphon utilisant des fluides respectueux de l’environnement pour la récupération d’énergie thermique
A l’heure où le réchauffement climatique est une préoccupation majeure, la quête d’énergies respectueuses de l’environnement est devenue impérative. Afin de réduire la dépendance aux énergies non renouvelables, une ressource potentielle précieuse, encore peu connue du grand public, reste à exploiter : la “chaleur fatale”. On désigne ainsi la chaleur émise par un procédé dont elle n’est pas la finalité. Par exemple, les data centers génèrent une chaleur importante en raison de l’activité des serveurs. Celle-ci est souvent considérée comme problématique car elle nécessite un refroidissement des infrastructures, alors qu’elle représente paradoxalement une opportunité.
Le laboratoire ICube de l’Université de Strasbourg et du CNRS développe avec ses partenaires une technologie innovante qui permettra de récupérer cette chaleur fatale. Un échangeur de chaleur sera placé en contact direct avec le système à refroidir : dans le cas d’un serveur de data center, il s’agit du processeur. L’échangeur est un circuit fermé vertical, qui contient un fluide. Initialement, ce fluide est plus froid que le processeur. Sous l’effet de la chaleur qui lui est transférée, le fluide devient moins dense, monte, dissipe sa chaleur et redescend plus froid sous l’effet de la gravité. Le cycle s’auto-entretient tant que le système à refroidir demeure plus chaud que le fluide. Ce système de circulation des fluides basé sur des différences de température s’appelle un thermosiphon. Il présente l’avantage d’être très efficace, car il ne nécessite pas de pompe et est capable de se réguler par lui-même (il ne contient pas d’électronique). De plus, alors que les solutions actuelles de refroidissement utilisent souvent des fluides qui s’avèrent être des polluants, l’échangeur aura recours à un fluide respectueux de l’environnement.
Plusieurs agglomérations de part et d’autre du Rhin mènent des projets innovants pour récupérer et réutiliser la chaleur fatale des industries. A terme, l’utilisation de l’échangeur de chaleur pourrait être généralisée dans tout le bassin du Rhin Supérieur. L’énergie thermique récupérée grâce à ce dispositif pourrait être utilisée pour le chauffage urbain, le chauffage domestique ou le pré-chauffage de l’eau chaude sanitaire. En exploitant les émissions de chaleur jusqu’alors perdues, cette approche représente une avancée majeure vers des pratiques énergétiques plus durables.
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Un bandage intelligent pour révolutionner la fabrication des orthèses
Publié par SchwoobAline le samedi 13 décembre 2025

Objectifs du projet
Dans la région du Rhin supérieur, où les coopérations médicales et technologiques transfrontalières sont nombreuses, HelpMeWalk s’inscrit dans une dynamique d’innovation en santé.
Diverses pathologies nécessitent le port d’une orthèse, dispositif médical destiné à compenser un trouble musculo-squelettique. Ces appareillages partagent un défi commun : leur adaptation précise à l’anatomie du patient. Aujourd’hui, elle repose sur un moulage en plâtre, une méthode longue, parfois imprécise et contraignante.
HelpMeWalk propose une alternative numérique : des bandages souples munis de capteurs mesurent un champ magnétique généré par une plaque métallique. Les données, traitées par un algorithme d’intelligence artificielle, permettent de produire un modèle 3D fidèle de la cheville, exploitable pour l’impression d’une orthèse sur mesure.
Le projet promet un gain de temps, de précision et de confort pour les patients comme pour les soignants.
Point d’étape
À mi-parcours, le projet HelpMeWalk avance concrètement vers son objectif : simplifier et fiabiliser la fabrication d’orthèses de cheville sur mesure, grâce à l’engagement des partenaires tout au long de la chaine de développement et de test des composants du système. L’Université de Furtwangen évalue la robustesse des capteurs et met au point leur encapsulation dans une résine protectrice. La FHNW adapte la forme des cartes électroniques aux contraintes anatomiques de la cheville. À Strasbourg, un algorithme d’intelligence artificielle est affiné pour localiser chaque capteur à partir des mesures magnétiques. Le nuage de points obtenu est ensuite converti en modèle 3D par l’Université de Kaiserslautern.
D’ici la fin du projet, une démonstration complète est prévue, avec modélisation, impression et orthèse portée. Elle permettra de valider une solution plus rapide, plus précise et plus accessible pour les professionnels de santé.
Dernière mise à jour le 27/10/2025
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Authentification simplifiée et sécurisée pour un usage facilité des plateformes en ligne dédiées à la mobilité
Publié par SchwoobAline le samedi 13 décembre 2025

La région du Rhin supérieur offre aux voyageurs une grande variété de moyens de transport, allant des trains aux trams, en passant par les bus, les vélos et les trottinettes électriques. En théorie, les personnes qui souhaitent privilégier les transports publics et la mobilité douce peuvent donc se déplacer facilement dans cette région transfrontalière. En pratique, c’est un peu plus compliqué : l’achat de billets pour des trajets impliquant plusieurs services de transport peut rapidement s’avérer compliqué. Chaque opérateur dispose généralement de sa propre plateforme en ligne ou application, ce qui nécessite pour les voyageurs de créer un compte distinct pour chaque service et de s’identifier à plusieurs reprises.
Une solution innovante pourrait bientôt lever cet obstacle : une procédure d’authentification automatique respectueuse de la vie privée, basée sur le comportement du voyageur, garantissant un niveau de sécurité adéquat et ne nécessitant aucun effort supplémentaire de la part de l’utilisateur. Cette solution utilise l’intelligence artificielle pour reconnaître et catégoriser les pratiques de mobilité spécifiques à chaque individu, ainsi que les modalités d’utilisation de son téléphone, afin que les voyageurs puissent être identifiés de manière précise et fiable.
D’ici deux ans, les concepts et logiciels développés pourraient être utilisés dans le cadre de regiomove, plateforme de mobilité de la région de Karlsruhe en train d’être reliée à celle de l’Ortenau, et qui présente une connectivité transfrontalière vers Strasbourg. La technologie sera testée dans les applications KVV.regiomove et Ortenau Mobil avec l’aide de Raumobil, la société qui les a développées. Grâce à l’authentification automatique, les passagers pourront s’identifier facilement sur les différentes plateformes et bénéficieront d’une grande facilité d’utilisation. Le passage d’un mode de transport à l’autre deviendra ainsi simple et rapide. Le projet pourrait donc être d’une grande utilité pour la région du Rhin supérieur, en contribuant à rendre les transports publics encore plus attractifs.
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Innovation pour le traitement de l’épilepsie chez les personnes souffrant de déficience intellectuelle
Publié par SchwoobAline le samedi 13 décembre 2025

L’épilepsie est un trouble neurologique qui affecte près de 1% de la population générale, et environ 25 % des personnes souffrant de déficience intellectuelle. Son traitement repose généralement sur la prise de médicaments antiépileptiques, qui servent à réguler l’activité électrique du cerveau pour éviter le déclenchement de nouvelles crises d’épilepsie, ou pour en atténuer les symptômes. Cependant, dans un tiers des cas, le traitement est inefficace. L’épilepsie dite pharmacorésistante (résistante aux médicaments) est encore plus fréquente chez les personnes avec déficience intellectuelle et concerne deux tiers des patients.
Pour ces derniers, un espoir se dessine grâce à une thérapie innovante : la neurostimulation. Elle nécessite l’implantation sous la clavicule d’un appareil semblable à un “pacemaker”, qui va délivrer des impulsions électriques dans des zones précises sous le cuir chevelu. Les études révèlent que cette stimulation électrique parvient à réduire de plus de la moitié le nombre de crises épileptiques par mois.
Le laboratoire ICube (Université de Strasbourg et CNRS) et ses partenaires souhaitent rendre cette technique encore plus performante, en développant des systèmes de stimulation cérébrale personnalisée guidés par l’imagerie (IRM et électroencéphalogramme), afin d’offrir aux patients des traitements sur mesure.
Le projet IMAGINE-STIM constitue un premier pas vers un projet médical et social de grande envergure. Il vise à créer des synergies entre des centres d’excellence spécialisés dans le traitement de l’épilepsie et dans l’imagerie pour établir un réseau de soins transfrontalier, dans le but de dispenser des traitements personnalisés plus efficaces et peu invasifs à une population vulnérable, souffrant à la fois d’épilepsie et de déficience intellectuelle. Le transfert de connaissances a également vocation à s’étendre aux associations de patients et d’aidants, grâce à la mise en place d’un vidéo-forum, afin d’offrir une meilleure compréhension de ces nouvelles avancées thérapeutiques.
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L’automatisation au service d’analyses plus fiables pour des traitements plus efficaces
Publié par SchwoobAline le samedi 13 décembre 2025

Rendre l’analyse métabolomique plus fiable en automatisant la préparation des échantillons sur des puces microfluidiques
La recherche médicale a mis en évidence des limites majeures des traitements médicamenteux : inefficacité chez 30 à 60 % des patients et effets secondaires dans 30 % des cas. Pour surmonter ces obstacles, il est crucial de mieux comprendre l’état de santé des patients et leurs réactions aux médicaments, afin de pouvoir proposer des traitements personnalisés plus efficaces.
C’est ce que permet l’analyse métabolomique, un outil récent de la biologie moléculaire et médicale. En examinant les métabolites, ces petites molécules impliquées dans toutes les réactions chimiques qui ont lieu dans l’organisme, il est possible d’obtenir une vue d’ensemble de l’état de santé d’un individu en temps réel. Cependant, l’analyse métabolomique nécessite une étape cruciale de préparation des échantillons, réalisée par des techniciens de laboratoire, et ces processus manuels sont sujets à des erreurs humaines qui peuvent compromettre la fiabilité des résultats.
L’Université de Fribourg et ses partenaires développent une solution innovante qui promet de transformer fondamentalement cette étape essentielle : la préparation automatisée d’échantillons sur une puce microfluidique. Cette technologie repose sur l’utilisation de dispositifs miniaturisés capables de traiter de très petits volumes de liquide (sang ou liquide céphalorachidien, par exemple). Le principe est simple : l’échantillon à analyser est automatiquement acheminé à travers un réseau de microcanaux à l’intérieur de la puce, où diverses étapes de préparation sont effectuées automatiquement.
Le projet bénéficiera de l’expertise des partenaires suisses dans le domaine de l’analyse métabolomique et des compétences des partenaires allemands dans la préparation d’échantillons microfluidiques. D’ici trois ans, les puces microfluidiques en cours de développement devraient permettre d’améliorer significativement la préparation des échantillons de patients pour l’analyse métabolomique par rapport aux méthodes actuelles. À l’avenir, cette technologie pourrait être largement utilisée, notamment dans la région transfrontalière, par exemple par des laboratoires de diagnostic ou des hôpitaux universitaires. Cette innovation constitue une étape importante pour rendre la médecine personnalisée plus accessible.
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