Protection de la diversité, réduction de la pollution de la Wieslauter - Gestion du cours d'eau adaptée aux défis du changement climatique
Protection de la diversité, réduction de la pollution de la Wieslauter – Gestion du cours d’eau adaptée aux défis du changement climatique
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 14 décembre 2025

Objectifs du projet
RiverDiv a pour objectif principal la protection durable de la biodiversité et de la qualité des eaux de la Lauter franco-allemande. Ce projet, en raison de l’importance écologique et de la diversité des usages de cette rivière, vise une approche collaborative impliquant une large variété d’acteurs : des associations et clubs de pêche aux fournisseurs d’eau, en passant par les autorités délivrant les autorisations nécessaires, sans oublier le grand public qui utilise le cours d’eau pour ses activités récréatives et de détente.
À la fin du projet, ces acteurs disposeront d’un ensemble de mesures concrètes, d’une formation adaptée et d’un réseau transfrontalier solide. Cela leur permettra de travailler ensemble, renforcés par des compétences partagées, pour faire face aux défis imposés par le changement climatique.
Point d’étape
Depuis le début du projet, des campagnes de mesures ont été effectuées afin d’évaluer l’état chimique et écologique de la Lauter. De plus, des modélisations climatiques ont été réalisées afin de représenter les risques liés aux phénomènes météorologiques extrêmes (fortes pluies, canicules, sécheresses) pour le cours d’eau et sa biodiversité. Grâce à ces données, une brochure informative sur les conditions thermiques et la présence de différentes espèces de poissons a été publiée. Cette ressource est essentielle pour mieux comprendre l’écosystème aquatique et aider les acteurs locaux à prendre des décisions éclairées pour sa conservation.
Par ailleurs, le « RiverClub » a contribué à renforcer l’entente transfrontalière entre pêcheurs. Ce nouveau réseau leur permet de partager régulièrement leurs expériences, de sensibiliser à l’importance de la pêche durable ainsi que renforcer les liens entre les communes françaises et allemandes.
Dernière mise à jour le 15/10/2025
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Evolution de la Ressource et Monitoring des Eaux de Surfaces et Souterraines du Rhin Supérieur avec Instrumentation Innovante
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 14 décembre 2025

Objectifs du projet
L’aquifère rhénan constitue une réserve stratégique d’eau potable partagée entre France, Allemagne et Suisse. Menacée par des micropolluants historiques et « émergents », cette ressource fait l’objet du projet ERMES-ii-Rhin, qui vise à améliorer la connaissance des dynamiques de pollution et développe une méthode innovante de surveillance des eaux souterraines et de surface.
Le projet repose sur un réseau de mesures commun, des prélèvements coordonnés et des instruments de haute précision, avec une méthode harmonisée à l’échelle du fossé rhénan. Les étapes-clés incluent la collecte de données, leur analyse croisée et leur restitution sous forme de cartes et d’indicateurs exploitables.
À terme, ERMES-ii-Rhin permettra de mieux comprendre les phénomènes transfrontaliers, d’identifier les zones sensibles et de soutenir les politiques publiques pour préserver durablement la qualité de la nappe phréatique.
Point d’étape
Les travaux menés dans le cadre d’ERMES-ii-Rhin livrent déjà des résultats significatifs sur l’état des eaux souterraines du Rhin supérieur.
Sur le versant alsacien, les premières analyses ont porté sur 435 substances dans plus de 670 points de prélèvement de la nappe et des aquifères du Sundgau. Les résultats confirment une contamination par les pesticides, ainsi que la présence de PFAS, atteignant des concentrations élevées à certains endroits. Des campagnes complémentaires menées en 2023 et début 2024 sur plus de 1 500 points élargissent cette cartographie à l’ensemble du territoire trinational.
Les données en cours d’analyse affineront la compréhension des sources de pollution et leur répartition spatiale.
Le rapport final, attendu en mai 2026, formulera des recommandations à l’usage des collectivités et des services de l’eau, pour améliorer la gestion et la protection de la qualité de l’eau souterraine à l’échelle transfrontalière.
Dernière mise à jour le 20/10/2025
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Laboratoire vivant pour une région d’innovation pilote neutre en CO2 – Développement de solutions énergétiques et de mobilité
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 14 décembre 2025

La région du Rhin supérieur, en particulier la zone autour de l’ancienne centrale nucléaire de Fessenheim, doit devenir une région pilote pour une région économique innovante, sans émissions de gaz à effet de serre (GES), basée sur un concept durable d’énergie et de transport, tout en favorisant la création de valeur économique et d’emplois. Cela offre la possibilité de concevoir des concepts de transformation à l’échelle binationale, de démontrer leur faisabilité à long terme et de contribuer de manière tangible à la transformation énergétique régionale.
La transition énergétique dans la région du Rhin supérieur concerne aussi bien les décideurs politiques, les acteurs économiques que les citoyens de la région. Avec l’arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim, de nombreuses personnes sont directement ou indirectement concernées par les conséquences. C’est pourquoi le projet CO2InnO doit permettre de développer et de décrire des idées pilotes innovantes qui favorisent le changement vers une plus grande neutralité climatique.
Le projet a pour ambition de montrer comment une transition énergétique réussie peut être organisée de manière socialement acceptable sur la base de nouvelles approches technologiques dans l’espace européen.
L’objectif général et donc le résultat du projet CO2InnO est de créer un laboratoire réel qui accompagne et fait avancer le processus de transformation vers une région du Rhin supérieur climatiquement neutre par la démonstration d’approches concrètes de solutions énergétiques. Dans ce contexte, les centrales de cogénération à base d’hydrogène pour la production d’électricité et de chaleur sont au cœur du projet. La production d’énergie décentralisée qui en résulte est en outre couplée à des réseaux de stations de recharge pour promouvoir l’e-mobilité.
Dans un premier temps, la situation de départ sera saisie à l’exemple de deux communes modèles du côté français et du côté allemand.
Ensuite, une unité de cogénération à base d’hydrogène sera développée en tant que démonstrateur. Des études et des simulations permettront d’une part de vérifier dans quelle mesure l’ancienne centrale nucléaire de Fessenheim peut être utilisée pour la production régionale d’hydrogène vert (notamment pour l’alimentation des cogénérateurs) et d’autre part de déterminer si l’électricité produite par les cogénérateurs peut également être utilisée pour la mise en place de stations de recharge électrique locales afin de promouvoir l’e-mobilité.
Enfin, les résultats seront rassemblés et des recommandations d’action en découleront. Celles-ci seront publiées et discutées avec les citoyens et les acteurs responsables afin de faire avancer la mise en œuvre d’un approvisionnement énergétique climatiquement neutre et décentralisé.
Au final, des recommandations d’action sont accessibles à tous, ainsi qu’un programme de simulation qui permet à chaque utilisateur (communes, institutions publiques, sites industriels) d’évaluer les avantages du système dans sa situation locale. Le démonstrateur peut être testé dans une sorte de laboratoire réel. Le succès de l’approche peut être mesuré par le nombre de personnes intéressées et le degré de mise en œuvre.
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Stratégies d’adaptation des grandes cultures au changement climatique et leur contribution à son atténuation sur le territoire du Rhin supérieur
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 14 décembre 2025

Objectifs du projet
Dans le Rhin supérieur, plus de 60 % des terres agricoles sont dédiées aux grandes cultures comme blé et maïs. Le changement climatique y provoque sécheresses, vagues de chaleur et fortes pluies. Ces phénomènes météo fragilisent les rendements et revenus des agriculteurs, et impacte le prix des aliments. KLIMACrops vise à adapter ces cultures aux contraintes climatiques tout en réduisant leur impact environnemental.
Pour cela, diverses pratiques sont testées dans les champs : agroforesterie, relay cropping, semis direct…. Ces méthodes sont ensuite évaluées selon leur rentabilité, faisabilité et bilan carbone. Des enquêtes et des ateliers avec les agriculteurs renforcent cette coopération et le partage d’expériences tout au long du projet.
À terme, grâce à KLIMACrops, les agriculteurs bénéficieront de solutions concrètes pour évoluer vers des pratiques agricoles adaptées à l’évolution climatique, pour des cultures durables et résilientes.
Point d’étape
Depuis son lancement, KLIMACrops a permis des avancées concrètes dans l’adaptation des grandes cultures au changement climatique sur le territoire du Rhin supérieur.
Quatre groupes de travail transfrontaliers ont été créés (agroforesterie, agriculture bio, couverture du sol, évaluation climatique et économique) et plusieurs ateliers de co-conception ont réuni agriculteurs, chercheurs et conseillers pour définir des systèmes agricoles innovants. Sur le terrain, des essais ont été lancés avec des résultats déjà prometteurs, notamment en semis direct et couverture du sol. Plus de 250 participants ont assisté aux visites et formations. Des connaissances nouvelles sont en cours de formalisation et des vidéos trilingues diffuseront les enseignements tirés de ces actions.
Les premiers résultats renforcent les outils à disposition des agriculteurs et alimentent déjà l’offre de conseil technique sur le territoire.
Dernière mise à jour le 20/10/2025
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Variétés de vigne avec résilience climatique pour la protection du rendement
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 14 décembre 2025

La problématique
La chaleur estivale et les questions d’approvisionnement en eau qui peuvent en découler, posent de plus en plus de problèmes aux vignerons. De plus en plus, les nouveaux systèmes ne peuvent fonctionner qu’avec une irrigation artificielle. Les vignes adultes souffrent également car elles ne peuvent plus atténuer la chaleur en évaporant l’eau à travers les feuilles lorsqu’elles sont sèches. Et si une nouvelle génération de cépages plus résistants au climat (KliWi) était une solution pour soutenir les entreprises viticoles ?
Dans le cadre du projet, un consortium trinational de chercheur fera appel aux caractéristiques génétiques de l’ancêtre de nos vignes, la vigne sauvage européenne, aujourd’hui presque éteinte, pour trouver des gènes capables de faire face au climatique. Ces gènes seront alors croisés dans des vignes cultivées.
La méthode
Tout d’abord, on utilisera un système de microscopie automatisé pour identifier les vignes sauvages résistantes au stress thermique et hydrique et découvrir quels gènes et quels composants indiquent une telle résistance.
De cette façon, après croisement avec des cultivars, des candidats à la reproduction appropriés pourront être trouvés rapidement. Ici, seuls des croisements naturels seront pratiqués, aucun génie génétique n’entrera en oeuvre.
Ainsi, à la fin du projet, on disposera d’un ensemble d’au moins cinq facteurs génétiques pour produire des vignes KliWi résistantes à la chaleur, aux UV et à la sécheresse. De plus, on pourra proposer aux entreprises viticoles de la région (mais aussi aux pépinières viticoles) un catalogue dans lequel la résistance à la chaleur et à la sécheresse de toutes les variétés de porte-greffe et de rendement courantes dans la région sera présentée.
Le résultat attendu
Grâce aux outils développés dans le cadre de KliWiReSSe, les exploitations viticoles seront mieux à même de sélectionner des variétés appropriées en contexte de stress climatique lorsqu’un nouveau vignoble est planté. Le projet contribuera ainsi à adapter la viticulture de la région aux défis du changement climatique.
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Etudes supérieures franco-allemandes en alternance dans le Rhin supérieur : Études du marché et de la faisabilité
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 14 décembre 2025

FACILITER L’ACCÈS AUX ÉTUDES SUPÉRIEURES EN ALTERNANCE DANS L’ESPACE FRANCO-ALLEMAND
Parce que les cursus supérieurs transfrontaliers en alternance attirent moins en raison des contraintes administratives qu’ils impliquent, les partenaires du projet EMMA ont mené une étude préliminaire du marché et de faisabilité au sein de notre région transfrontalière. Un travail de terrain, mené en collaboration avec des entreprises et des experts externes pour améliorer l’offre de formation supérieure en alternance dans l’espace franco-allemand du Rhin supérieur.
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Développer des outils communs pour améliorer la biodiversité dans le vignoble du Rhin supérieur
Publié par SchwoobAline le dimanche 14 décembre 2025

PROTÉGER LA BIODIVERSITÉ AU SEIN DE NOTRE PATRIMOINE VITICOLE
Si la qualité gustative des vignobles du Rhin supérieur n’est plus à démontrer, sa qualité écologique n’est pas à négliger. C’est pour y préserver et développer la biodiversité, qu’une équipe pluridisciplinaire et transfrontalière s’est constituée dans le cadre de VINBIODIV. Naturalistes, professionnels viticoles, organismes de recherches et collectivités ont uni leurs savoirs pour définir un plan d’action concret en faveur de la biodiversité à préserver au sein des vignobles.
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Ouverture du barrage EDF sur l’Île du Rhin pour les cyclistes et les piétons
Publié par SchwoobAline le dimanche 14 décembre 2025

FACILITER LES DÉPLACEMENTS PIÉTONS ET CYCLISTES TRANSFRONTALIERS
Par la création d’un cheminement sécurisé sur le barrage EDF de l’Île du Rhin de Marckolsheim – Vogtsburg – Burkheim, le projet a permis l’ouverture au public du dernier point de passage sur le Rhin qui était encore fermé jusque-là. Ce nouvel itinéraire pour piétons et cyclistes a permis à terme de relier les deux itinéraires parallèles de l’Eurovélo 15 (Véloroute du Rhin) situés de part et d’autre du Rhin.
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Réhabilitation d’une friche industrielle en vue du développement d’un pôle transfrontalier de coopération économique
Publié par SchwoobAline le dimanche 14 décembre 2025

UN ESPACE DE VIE ET DE TRAVAIL RÉSOLUMENT TRANSFRONTALIER
Au cœur de Strasbourg et à seulement deux stations de tram de Kehl, le projet Kaleidoscoop a permis la naissance d’un lieu de rencontres novateur. Espace de coworking, bureaux partagés sur mesure, salles à louer pour de l’événementiel mais aussi café-bar solidaire et boutique engagée : autant de possibilités de travail et d’échange au sein d’un ancien site industriel historique et emblématique de Strasbourg. Véritable centre incubateur, Kaleidoscoop permet, de par sa configuration unique, de rassembler tous ceux qui souhaitent intégrer un lieu de travail stimulant, échanger autour du développement de nouveaux projets, refaire le monde autour d’une bonne bière ou encore participer à l’économie solidaire et sociale de la région.
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Conversations photographiques et transfrontalières de Bühl à Drusenheim
Publié par SchwoobAline le dimanche 14 décembre 2025

Le projet « Conversations photographiques », initié par Bühl et Drusenheim avec la photographe israélo-suisse Naomi Leshem, explore le thème de la « frontière » dans ses dimensions territoriale et figurée. Les habitants des deux côtés du Rhin ont participé à des activités variées, dont une exposition photographique tenue en 2021 à Bühl et Drusenheim.
Le projet s’est articulé autour de trois volets : éducatif, culturel et interactif.
Tout d’abord en termes de collaboration scolaire : des élèves de l’École ORT de Strasbourg et du Windeck-Gymnasium de Bühl, guidés par l’artiste, ont créé des œuvres photographiques exposées au Pôle Culturel de Drusenheim. Ils ont aussi visité ensemble l’exposition, favorisant échanges et découvertes à travers des paires d’images.
En parallèle des événements culturels comme des tables rondes avec l’artiste, un atelier d’écriture créative et un cours de langue ont été organisés pour les citoyens et professionnels de la région PAMINA.
Enfin, le projet s’est soldé par la création d’un blog interactif bilingue, accessible via QR-codes. Ce dernier a permis aux visiteurs de partager leurs impressions sur les photographies, ajoutant une dimension participative à l’exposition. Ce projet a renforcé les liens culturels transfrontaliers et célébré la créativité collective.
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