Master franco-allemand viticulture et œnologie en alternance
Master franco-allemand viticulture et œnologie en alternance
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 14 décembre 2025

La filière viticole est un facteur économique et culturel important dans le Rhin supérieur, qui présente des conditions climatiques similaires pour l’ensemble des viticulteurs de la région. Face à une concurrence mondiale, la viticulture rhénane manque de main-d’œuvre qualifiée, ce qui met en péril sa compétitivité et ses capacités à s’adapter changement. Enfin, la numérisation entraîne une pression concurrentielle accrue.
Le master franco-allemand viticulture & œnologie en alternance (MoVE) que propose de créer l’Université de Haute Alsace avec son partenaire le Weincampus Neustatdt, vise à former des étudiants qualifiés, qui pourront à terme accompagner les PME viticoles dans la transition numérique et climatique.
Les études se dérouleront en Allemagne à Neustadt et en France à Colmar, avec une alternance entre phases professionnelles auprès d’entreprises et phases de cours. Le projet prévoit de travailler à la définition de la formation durant la première année du projet, pour faire en sorte que le cursus soit valorisable dans les deux pays. Les premiers étudiants seront recrutés à la rentrée 2024, et pourront bénéficier un réseau d’entreprises mis en place par les partenaires du projet, qui les accueilleront en alternance durant leur parcours.
A l’issue du projet, la première promotion d’étudiants aura obtenu son diplôme, et sera intégrée sur le marché du travail.
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Etude de faisabilité sur le rétablissement d’un passage sur le Rhin entre Schoenau et Weisweil
Publié par SchwoobAline le dimanche 14 décembre 2025

Au cœur du Rhin supérieur, une liaison manque encore entre la France et l’Allemagne : le pont flottant qui unissait les villes de Schoenau (FR) et Weisweil (DE) fût détruit en 1940 et n’a jamais été reconstruit. Pourtant, le besoin d’échanger, de se déplacer et de communiquer entre les deux territoires ne s’est jamais tari.
Pour recréer ce lien, les décideurs publics locaux prévoient de réaliser, dans le cadre du projet Fahrrhein, une étude de faisabilité, préalable indispensable à tout projet d’infrastructure. L’étude permettra aux élus de se positionner sur l’opportunité d’aménager une liaison fluviale ou terrestre entre les deux territoires. Elle permettra aussi de cerner les enjeux liés au tourisme, à la mobilité et à l’environnement inhérents à ce projet, ainsi que d’identifier les besoins des citoyens.
Il s’agira tout d’abord pour les partenaires du projet de définir dans un cahier des charges les éléments à analyser ; identifier les enjeux et les bénéficiaires potentiels, estimer les coûts, analyser les contraintes réglementaires, proposer des modes de gestion… Telles seront les missions confiées au prestataire qui réalisera l’étude, en concertation avec les partenaires du projet.
Une fois achevée, celle-ci sera présentée aux décideurs publics, ainsi qu’aux citoyens lors d’une réunion publique. A l’issue du projet, les représentants politiques de cet espace transfrontalier pourront décider de la suite à donner à cette étude.
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Conservation par le pâturage extensif des espèces et des habitats menacés dans la zone Ramsar du Rhin supérieur
Publié par SchwoobAline le dimanche 14 décembre 2025

La biodiversité connaît un fort déclin depuis 1960. La zone RAMSAR du Rhin supérieur n’échappe pas à ce déclin : la richesse de ses milieux est en régression nette depuis l’artificialisation du Rhin et l’intensification des espaces agricoles attenants. Parmi les biotopes particulièrement affectés, se comptent les milieux ouverts et semi-ouverts, riches d’une faune, d’une flore et d’une fonge remarquables. Ceux-ci étaient autrefois perpétuellement recréés par les crues du fleuves et/ou préservés par les herbivores sauvages ou le pâturage domestique. Aujourd’hui, ces milieux ne sont entretenus que par des moyens mécaniques très peu satisfaisants et peu respectueux de l’environnement.
Le pâturage avec des herbivores rustiques est avéré utile pour gérer ces milieux sensibles. Cependant, son impact réel sur la biodiversité reste peu documenté. Quelles espèces d’animaux choisir ? Quelle densité ? Pour quelles espèces végétales ? Quelle gestion du bétail ? Quels coûts et quelles prises en charge ? Quels débouchés économiques ? Quelle réglementation respecter ? Autant de questions auxquelles le projet « Biodiv’pâture » tentera de répondre.
Durant trois ans, les associations de protection de la nature alsaciennes et badoises qui portent le projet, auront pour objectif d’améliorer la connaissance des effets du pâturage extensif sur la biodiversité, pour développer des mesures concrètes de protection des espèces et espaces menacés le long du Rhin et apporter des solutions pratiques pour des modèles économiques fiables.
En collaboration avec des experts français et allemands, les équipes techniques dresseront un inventaire des sites gérés par écopâturage et par mécanisation, le long du Rhin et ailleurs en Europe. Ainsi, ces espaces pourront être étudiés de façon précise selon une grille d’analyse spécialement conçue.
Grâce à ces études, les équipes définiront ensemble des sites pilotes susceptibles d’être gérés par écopâturage. Enfin, des réponses pratiques en termes de méthodes standardisées, de suivi des cheptels, de modèles économiques, d’adaptation au changement climatique, de formation et de professionalisation des acteurs seront proposées.
En trois ans, le projet vise à la production d’un guide complet de mise en œuvres d’actions et de préconisations concrètes, pour qu’elles puissent être appliquées lors d’une prochaine phase sur les site pilotes identifiés.
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Une ville pro-active sans biocides
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 14 décembre 2025

ReactiveCity vise à développer et déployer une stratégie multi-acteurs de réduction et de sortie des émissions des biocides les plus nocifs pour une ville « perméable », approche permettant de réduire les infrastructures de collectes et de traitements des eaux pluviales et de soutenir les besoins croissants en eau d’une végétalisation des zones urbaines. Le projet est conçu pour générer, partager et pérenniser des résultats opérationnels et transférables à l’échelle des territoires urbains du Rhin supérieur souhaitant intégrer la réduction des biocides dans leur plan d’adaptation du dérèglement climatique.
Cette idée de projet fait suite au projet « NAVEBGO » qui s’est terminé fin septembre 2022. Le précédent projet a permis de rendre visible la problématique méconnue des biocides de façades, contribuant à réinterroger la conception de villes perméables. Ce nouveau projet va plus loin sur cette thématique en élargissant la problématique aux différentes sources de biocides et à l’ensemble des compartiments environnementaux et acteurs clés.
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Autoconsommation et Stockage Intelligents pour une Meilleure UTilisation de l’Energie
Publié par SchwoobAline le dimanche 14 décembre 2025

La sécurité énergétique est une préoccupation majeure en Europe depuis la guerre en Ukraine. Les ménages ont ainsi été appelés à réduire leur consommation d’énergie et à mieux utiliser les énergies renouvelables. L’Université de Haute-Alsace travaille depuis plusieurs années avec ses partenaires allemands et suisses, pour optimiser les énergies renouvelables dans le bassin de vie transfrontalier. Cette optimisation est encore plus nécessaire dans le contexte actuel.
Ainsi, pour permettre aux habitants du Rhin supérieur de mieux consommer l’énergie sans perdre en confort, les chercheurs et ingénieurs du projet AsimutE vont tenter d’apporter des solutions intelligentes pour réduire les consommations et optimiser le stockage de l’énergie, tout en impliquant les utilisateurs finaux. Ces travaux se baseront notamment sur des études sociologiques, juridiques et des résultats scientifiques et techniques obtenus notamment dans le cadre des projets précédents Vehicle et ACA-Modes.
A partir d’enquêtes qualitatives et quantitatives auprès de panels représentatifs de ménages, le groupe de projet souhaite collecter des données pour notamment documenter certains comportements de consommation. Ces enquêtes serviront aussi à identifier les attentes des ménages vis-à-vis des technologies d’autoconsommation. Enfin, grâce à ces données, un outil de concertation entre les citoyens et les pouvoirs publics sera conçu en fin de projet. Celui-ci visera à co-construire des stratégies de sobriété énergétique mieux acceptées par les habitants.
En parallèle, les partenaires du projet prévoient de développer de nombreuses solutions techniques pour répondre à ces défis, comme le développement d’une intelligence artificielle pour la gestion en autoconsommation d’une pompe à chaleur ou encore la valorisation des batteries des véhicules électriques en fin de vie pour le stockage de l’énergie dit « stationnaire ».
La coopération transfrontalière et interdisciplinaire très riche au sein de ce projet permettra de créer un cadre pour l’harmonisation des pratiques de sobriété énergétique dans le Rhin supérieur, pour ainsi contribuer à une réduction significative de l’empreinte carbone du territoire.
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Climate Resilience and Adaptation for Upper RhiNE ports
Publié par SchwoobAline le dimanche 14 décembre 2025

Objectifs du projet
Le projet CRANE vise à renforcer la résilience des ports face au changement climatique. L’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes perturbe de plus en plus le transport fluvial et terrestre, mettant en danger les infrastructures, équipements et le personnel.
Sept ports du Rhin supérieur (Mannheim, Ludwigshafen, Karlsruhe, Strasbourg, Kehl, Mulhouse et Bâle) s’associent avec deux instituts de recherche appliquée (Fraunhofer IAIS et Cerema) pour identifier et évaluer les risques climatiques spécifiques de leurs activités.
Les premières phases du projet doivent permettre d’identifier les vulnérabilités et d’anticiper les impacts futurs liés au changement climatique. Dans la seconde moitié du projet, les partenaires travaillent sur des mesures d’adaptation pour atténuer les risques et garantir la continuité des activités portuaires. Un catalogue de solutions est élaboré, permettant à chaque port de sélectionner les options et les plus pertinentes et de concevoir des trajectoires d’adaptation pour adresser différents niveaux de risque.
Cette adaptation évolutive offrira aux ports une capacité d’ajustement agile, essentielle dans un contexte climatique en constante mutation.
Point d’étape
CRANE progresse activement grâce à des ateliers impliquant activement le personnel des ports partenaires. Ces sessions sont essentielles non seulement pour croiser les regards entre les différents sites portuaires, mais aussi pour sensibiliser et mobiliser les équipes portuaires face aux enjeux climatiques.
La participation du personnel permet d’intégrer directement leurs connaissances pratiques et de mieux comprendre les impacts spécifiques du changement climatique sur chaque port.
À ce jour, 8 ateliers ont déjà eu lieu, favorisant des échanges riches et constructifs entre les ports. Parallèlement, les études sur les risques climatiques et les mesures d’adaptation sont en cours d’élaboration, les résultats seront publiés à la fin du projet.
Le projet s’adresse également aux acteurs des écosystèmes portuaires du Rhin supérieur qui sont associés au projet dans le cadre d’un conseil consultatif. Cette instance réunit une fois par an l’ensemble des partenaires, les gestionnaires d’infrastructures de transport, les collectivités territoriales et institutionnels ainsi que des experts en matière d’adaptation au changement climatique.
Dernière mise à jour le 03/11/2025
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GRoundwater EvoluTions and resilience of Associated biodiversity – Upper Rhine
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 14 décembre 2025

Apporter des connaissances clefs sur l’impact du changement climatique sur l’aquifère rhénan aux acteurs de l’eau et de l’environnement, aux décideurs et aux usagers du Rhin supérieur
La nappe de l’aquifère rhénan est une ressource en eau souterraine très importante (65 à 80 milliards de m3). Elle est essentielle notamment pour l’alimentation en eau potable et pour la richesse de la biodiversité des écosystèmes associés. Les effets du changement climatique sur le niveau de la nappe sont divers et l’évaluation de leurs effets constituent un défi scientifique.
Les partenaires du projet GRETA veulent contribuer à relever ce défi en faisant avancer la recherche scientifique (notamment au moyen de l’intelligence artificielle), et ainsi apporter des éléments d’aide à la décision à décliner pour et par les acteurs locaux du territoire.
Pour y parvenir, l’équipe du projet GRETA développera un ensemble d’outils de modélisation hydrodynamique nécessaire à la mise en place d’une gestion quantitative de l’aquifère rhénan, et apportera une connaissance sur les liens entre la nappe et les écosystèmes, avec une évaluation de leur vulnérabilité sous climat actuel et futur.
Tout d’abord, on caractérisera l’évolution des nappes via des méthodes classiques, mais aussi plus innovantes (intelligence artificielle). Par ailleurs, on développera des outils de modélisation pour appréhender de manière complémentaire les ressources en eau souterraine selon l’échelle (spatiales, temporelle), et permettre des simulations de l’évolution de ces ressources sous l’influence du changement climatique, en particulier en période de sécheresse. Enfin, les liens entre la nappe et les écosystèmes seront évalués à l’échelle du Rhin supérieur. Le croisement avec les résultats des parties précédentes permettra d’apporter un éclairage sur la vulnérabilité de la biodiversité de ce territoire.
A l’issue du projet GRETA, les outils développés pour appréhender la ressource en eau et la biodiversité, en intégrant le changement climatique, seront valorisés et partagés, à travers des publications scientifiques et des supports de présentation à destination du grand public. Le système de modélisation à l’échelle du Rhin supérieur sera notamment validé par la LOGAR (Liaison Opérationnelle pour la Gestion de l’Aquifère Rhénan) et pourra être décliné localement.
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Enseignement Supérieur Technique Trinational
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 14 décembre 2025

Objectifs du projet
TRinTEd vise à faciliter la collaboration transfrontalière entre étudiants des trois pays du Rhin supérieur en les sensibilisant aux opportunités professionnelles de leurs voisins et en les formant à des compétences interculturelles.
Le projet veut éliminer les barrières perçues entre les pays, afin que les étudiants considèrent cette région comme un espace sans frontières. À travers des séjours, des formations dans des domaines tels que la mécatronique, l’IA et le développement durable, les participants développeront des solutions au sein de groupes tri-nationaux. Ils se familiariseront avec les structures d’entreprises, le management interculturel, la culture de travail du voici, le transfert de compétence et la propriété intellectuelle.
À l’issue du projet, plus de 400 étudiants auront acquis des compétences pratiques et interculturelles, et seront mieux préparés à saisir des opportunités professionnelles dans les trois pays.
Point d’étape
À mi-parcours de sa mise en œuvre, TRinTEd affiche d’importants progrès à travers plusieurs initiatives clés. Parmi celles-ci, le concours de mécatronique, projet phare qui se déroule sur six mois et inclut des rencontres régulières ainsi que des sessions de workshops. En juin 2025, les étudiants ont présenté leurs projets sous forme de pitch devant un jury d’entreprises à Europa-Park, lieu inspirant pour la mécatronique.
L’école d’été « Die Brücke » offre aux étudiants l’opportunité d’améliorer leurs compétences linguistiques tout en travaillant sur des projets de développement durable. En parallèle, les « Kurzprojekte » permettent de nombreuses collaborations sur des thématiques variées. Par exemple, NQT, l’Apec et Arte Campus ont animé un workshop axé sur la recherche d’emploi et les spécificités du recrutement à l’échelle transfrontalière.
Dernière mise à jour le 04/11/2025
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Tandems école/entreprise transfrontaliers
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 14 décembre 2025

Tout au long de leur scolarité dans le secondaire et en complémentarité des sources d’informations existantes, il est important de faciliter aux jeunes, à travers des projets concrets d’orientation professionnelle et de rapprochements/écoles entreprises, l’accès au marché de la formation et de l’emploi à l’échelle du Rhin supérieur et faciliter ainsi leur insertion professionnelle dans l’espace transfrontalier du Rhin supérieur.
Il s’agit d’outiller les jeunes d’aujourd’hui qui deviendront le personnel qualifié de demain, personnel recherché par les entreprises proches de la frontière de part et d’autre du Rhin et leur donner une série d’exemples réels avant leur choix d’une poursuite d’études ou d’une employabilité immédiate, est primordial pour prendre les bonnes décisions liées à leur avenir professionnel.
La méconnaissance du monde économique et de la palette des métiers proposée sont souvent les parents pauvres de l’orientation professionnelle des jeunes dans le Rhin supérieur, qu’ils soient dans l’enseignement général, technologique ou professionnel. En effet, certaines clés d’entrées font défaut aux élèves français, allemands et suisses pour opérer des choix d’orientation éclairés, qui plus est en transfrontalier.
Et si un concept d’orientation professionnelle s’articulant autour d’un projet collectif transfrontalier d’établissements, en partenariat avec des entreprises du territoire, permettait de se confronter aux réels défis économiques, écologiques, sociétaux, linguistiques et interculturels ?
C’est pourquoi les partenaires du projet vont développer un dispositif d’orientation en transfrontalier sous forme d’une coopération concrète entre deux établissements scolaires qui forment un tandem franco-allemand/suisse et qui réalisent ensemble, tout au long d’une année scolaire, un projet concret, dans des conditions réelles pour et avec une entreprise.
Tout d’abord, il faudra mobiliser les établissements scolaires du secondaire et les entreprises du Rhin supérieur pour constituer des tandems écoles-entreprise.
Ensuite les écoles seront initiées au dispositif OrienTEE, tout particulièrement au management de projet, puis accompagnées pour la mise en œuvre du projet de chaque tandem transfrontalier. Au démarrage, les élèves découvriront leur entreprise partenaire et les métiers qu’elle développe. Puis l’année scolaire sera ponctuée de plusieurs rencontres des tandems pour avancer puis finaliser le projet. Ces échanges seront un terreau transfrontalier fertile qui va favoriser la mobilité, encourager l’échange interculturel et contribuer à l’orientation professionnelle de ces jeunes élèves du Rhin Supérieur.
Enfin, vers la fin de chaque année scolaire, un évènement solennel rassemble tous les tandems de l’année qui viennent présenter aux entreprises et aux partenaires d’OrienTEE leurs réalisations qui sont valorisées à cette occasion.
A l’issue du projet OrienTEE, quelques 600 jeunes du Rhin supérieur, au travers des réalisations de 22 tandems au sein de 44 classes (FR/D/CH), auront eu la possibilité de s’immerger dans l’environnement économique de 22 entreprises transfrontalières partenaires.
Ces élèves de 14/15 ans à 18/19 ans du Rhin supérieur auront ainsi affiné leurs choix et enrichi leurs perspectives d’orientation professionnelle, qui plus est, transfrontalière.
A terme, l’ensemble des supports pédagogiques et des outils numériques développés seront mis à disposition gracieusement pour être saisis par toute structure/organisation qui souhaite s’approprier ce concept de tandems transfrontaliers. Pour ce faire, elle sera soutenue par l’expertise des référentes d’OrienTEE qui auront développé leur réflexion autour de la mise en place d’un centre de ressources OrienTEE pour l’orientation professionnelle en transfrontalier.
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Réseau de chaleur transfrontalier
Publié par Anne-Sophie Mayer le dimanche 14 décembre 2025

Utiliser la chaleur résiduelle de l’aciérie BSW à Kehl pour approvisionner en chaleur un quartier de Strasbourg
Dans le cadre de ce projet inédit en Europe à l’échelle transfrontalière, les émissions de chaleur issues de l’exploitation d’une aciérie de la Badische Stahlwerke GmbH (BSW) vont être récupérées et valorisées pour approvisionner en chaleur environ 7 000 foyers strasbourgeois (dans un premier temps) à l’horizon 2027. Pour ce faire, une canalisation de 4,5 kilomètres reliera, en passant sous le Rhin, l’aciérie à Kehl au réseau existant de chauffage urbain de Strasbourg. Grâce à ce projet, l’émission de près de 20 000 tonnes de CO2 nuisibles au climat sera évitée. A terme, le réseau de chaleur transfrontalier doit encore se développer pour raccorder davantage de ménages, établissements publics et entreprises à Strasbourg et dans le centre-ville de Kehl. Le cofinancement européen porte sur les coûts de structuration de la SEM Calorie Kehl – Strasbourg mise en place pour piloter les travaux, et sur les frais de pilotage du projet.
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