Secrétariat permanent du Conseil rhénan : Rencontre et bilan du projet

Secrétariat permanent du Conseil rhénan : Rencontre et bilan du projet

Publié par SchwoobAline le vendredi 26 avril 2024

Projets

Secrétariat permanent du Conseil rhénan : Rencontre et bilan du projet

 

Le Conseil rhénan franco-germano-suisse rassemble depuis 1998 les élus de la Région métropolitaine trinationale du Rhin supérieur. Cette instance de coopération transfrontalière réunit quatre délégations d’élus locaux représentant l’Alsace, le Bade-Wurtemberg, dla Rhénanie-Palatinat et la Suisse du Nord-Ouest. Sa présidence alterne chaque année entre les quatre délégations et, ainsi, la gestion de son quotidien était assurée tour à tour par les administrations des délégations présidentes. C’est en 2017, après plusieurs années de discussions, que les membres du Conseil Rhénan ont exprimé le souhait de créer un Secrétariat permanent, afin de renforcer la coordination de ses activités.

Le projet « Mise en place d’un secrétariat permanent du Conseil rhénan » a vu le jour en octobre 2019 avec le soutien d’Interreg Rhin Supérieur. sous le portage du Landtag de Bade-Wurtemberg. Au terme des trois années de mise en oeuvre du projet, Josha Frey, député du Landtag de Bade-Wurtemberg, et Christian Kleinert, coordinateur du secrétariat permanent du Conseil rhénan basé à Kehl auprès de l’Euro-Institut, en dressent avec nous le bilan.

 

Monsieur Frey, comment l’idée de doter le Conseil rhénan d’un secrétariat permanent est-elle née ?
Josha Frey, Vice-Président du Conseil rhénan et député du Landtag de Bade-Wurtemberg [Photo : Dennis Williamson]
Christian Kleinert, coordinateur du secrétariat permanent du Conseil rhénan

Josha Frey : Le Conseil rhénan s’est prononcé dès 2013 en faveur de la création d’un secrétariat. En 2017 dans une seconde résolution, il a renouvelé ce souhait. Dès le départ, l’objectif était avant tout d’assurer la continuité de la gestion de l’instance lors des changements de présidence. Ceci pour obtenir plus de visibilité pour le parlement trinational de la région du Rhin supérieur et d’intensifier les échanges avec les autres institutions de la coopération transfrontalière. Dans ce contexte, il nous est apparu très tôt qu’un financement par le programme Interreg pourrait constituer un soutien précieux.

Quels ont été les principaux défis à relever dans la conception et la mise en œuvre de ce projet ? Quelle est la valeur ajoutée d’un secrétariat permanent ?

Josha Frey : Il a d’abord fallu explorer les possibilités de financement du secrétariat dans le cadre d’un processus commun avec tous les parlements concernés. Afin de garantir le lien géographique avec les institutions de la coopération transfrontalière dans la région du Rhin supérieur, il s’est avéré judicieux d’installer le secrétariat dans le centre de compétences pour les questions européennes à Kehl, où se trouve entre autres le secrétariat de la Conférence du Rhin supérieur. L’installation du secrétariat au sein de l’Euro-Institut a permis de créer des synergies et d’éviter un surcroît de travail dû à la construction d’une structure séparée.

Christian Kleinert : Le secrétariat permanent est devenu incontournable pour les membres, les administrations impliquées et les partenaires du Conseil rhénan; il est clairement identifié comme interlocuteur principal. Le renforcement de la coordination se traduit par exemple par des commissions mieux mises en réseau, par exemple à l’aide du système numérique pour les documents de séance introduit fin 2019. En ce qui concerne la visibilité, on constate que les contacts avec la presse et les mentions dans les médias, en particulier, ont nettement augmenté depuis la mise en place du secrétariat. Le Conseil rhénan est donc aussi plus visible auprès de la population.

Christian, parlez-nous de vos fonctions. Quelles tâches accomplissez-vous au quotidien ?

Christian Kleinert : Mon quotidien au secrétariat est bien sûr entièrement bilingue, et rythmé par les différents processus et modes de fonctionnement des institutions de la région du Rhin supérieur. Outre les tâches classiques de l’administration parlementaire (coordination des rendez-vous, préparation et suivi des réunions et des résolutions, relations publiques et médias) il s’agit toujours, au fond, de faciliter les échanges entre les acteurs, d’arriver à des compromis et de contribuer à une coopération toujours plus intégrée dans la région du Rhin supérieur.

Réunion plénière du Conseil rhénan à Strasbourg en décembre 2019 [Photo : Christian Kleinert, Conseil rhénan | Oberrheinrat]
Maintenant que le projet est terminé, quelles sont les perspectives d’avenir pour la fonction de secrétaire permanent ?

Josha Frey : Nous avons travaillé dès l’automne 2020 avec les partenaires financiers du projet – la Région Grand Est, la Collectivité européenne d’Alsace, les parlements du Bade-Wurtemberg et de Rhénanie-Palatinat ainsi que les parlements des cantons d’Argovie, de Bâle-Campagne, de Bâle-Ville, du Jura et de Soleure – pour assurer le financement après la fin du projet Interreg en octobre 2022. Suite à l’expérience tout à fait positive des trois dernières années, la décision fût sans appel de tous les côtés. Les financements sont sécurisés pour l‘instant jusqu’à fin 2025.

Christian Kleinert : Je me réjouis de la poursuite de la collaboration avec les élus et les collègues de l’administration. Au cours des trois prochaines années, il s’agira de capitaliser sur les progrès réalisés et d’intensifier encore les échanges du Conseil Rhénan avec les acteurs du Rhin supérieur mais aussi de l’extérieur. Nous essaierons également d’aller encore plus loin dans la numérisation de nos méthodes de travail; les enseignements tirés de la pandémie seront le socle de ce travail.

Que vous a apporté le soutien de l’Union européenne à travers le programme Interreg ?

Christian Kleinert : Outre le soutien financier, le programme Interreg offre un cadre précieux pour élaborer et rendre opérationnelle une idée de projet. Le processus de candidature réunit tous les participants autour d’une table et permet de se mettre d’accord sur des objectifs communs. C’est aussi pour cette raison que le projet a pu être mené avec autant de succès.

Josha Frey : Le soutien financier du programme Interreg, avec un taux de cofinancement de 60 % pour les partenaires français et allemands du projet, a été en quelque sorte « l’étincelle » pour le secrétariat permanent. Sans ce financement de départ, qui a permis de démontrer concrètement la valeur ajoutée du secrétariat permanent, nous aurions certainement eu beaucoup plus de mal à concrétiser le projet. Un grand nombre d’institutions transfrontalières établies dans la région du Rhin supérieur ont vu le jour grâce au programme Interreg. Ainsi, nous étions confiants dès le départ dans le fait que cet important projet pourrait lui aussi être pérennisé avec succès après la fin du projet.

 


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Art’Rhena désormais officiellement inauguré !

Publié par SchwoobAline le vendredi 26 avril 2024

Projets

Art’Rhena désormais officiellement inauguré !

La journée du samedi 22 octobre 2022 était aussi importante qu’attendue. Un peu plus d’un an après l’ouverture de ses portes au public, le centre culturel transfrontalier Art’Rhena a solennellement été inauguré au cours d’une cérémonie festive et riche en symboles.

 

Un cérémonial à la hauteur des ambitions du projet

Nombreux sont les élus qui ont répondu présents à l’invitation de Gérard Hug, Président de la Communauté de communes du Pays Rhin-Brisach, porteuse de ce projet qui s’est déroulé de mars 2018 à octobre 2021. Sur le parvis du bâtiment, après une levée de drapeaux au son des hymnes nationaux français et allemand, les officiels venus de part et d’autre de la frontière ont procédé au traditionnel coupé de ruban puis ont dévoilé une plaque commémorant l’évènement. Dans un second temps, l’assemblée a pris place dans la salle de spectacle où les discours des cofinanceurs se sont succédés. Pour clôturer ce moment, l’équipe d’Art’Rhena avait convié un groupe local pour un court spectacle de chansons françaises revisitées, dont une interprétée en allemand.

Le nouveau lieu-symbole pour la culture et la coopération par-delà la frontière

A l’issue de deux années d’activité (dont une première saison « hors les murs » dans l’attente de l’aboutissement des travaux), Art’Rhena rencontre d’ores et déjà un succès indéniable. En effet, sur la seule saison 2021/2022, l’espace culturel a accueilli près de 6 000 spectateurs pour une trentaine de spectacles différents (musique, théâtre, danse ou encore cirque) et environ 11 000 visiteurs à l’occasion de mises à disposition de salles ou l’organisation d’événements grand public.

Mais Art’Rhena ne se distingue pas seulement par son caractère unique – il s’agit de la seule structure à vocation culturelle et franco-allemande de cette importance en dehors d’une grande ville. Art’Rhena est aussi un espace où la coopération et les services transfrontaliers se concrétisent avec la présence regroupée à l’étage des bureaux de l’instance INFOBEST Vogelgrun-Breisach, du GECT Eurodistrict Region Freiburg-Centre & Sud Alsace, des deux GLCT Pays des deux Brisach et Centre-Hardt Rhin Supérieur, ainsi que du service de la coopération transfrontalière de la Communauté de communes du Pays de Rhin-Brisach.

L’espoir de voir se développer de nouveaux projets déjà prêts à naître

Les différentes allocutions entendues lors de l’inauguration témoignaient de la satisfaction partagée de voir un rêve vieux de dix ans aboutir. Cependant, plusieurs ont rappelé que ce centre culturel ne s’agit que du premier jalon d’un projet d’aménagement plus global sur cette île du Rhin, pour lequel beaucoup de travail reste à accomplir.
Art’Rhena est également vu comme un premier pas dans le renouveau d’un territoire qui a subi la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. A présent, charge à Art’Rhena de transformer l’essai et de réussir à fédérer les publics. La population des deux rives du Rhin est invitée à faire vivre ce lieu afin que puissent s’y développer d’autres projets d’aménagement. La remise en service de la ligne ferroviaire Colmar-Freiburg figure parmi ces projets.

 

 

Regardez la vidéo publiée à l’occasion de l’anniversaire d’Art’Rhena sur Instagram :


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Communication en cas de crise : 25 équipements satellite installés

Publié par SchwoobAline le vendredi 26 avril 2024

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Communication en cas de crise : 25 équipements satellite installés

Les partenaires du projet « Garantie de la communication transfrontalière en cas de crise » ont transformé leur premier essai : l’acquisition et l’installation de 25 équipements fixes de communication par satellite dans le Rhin supérieur.

Des équipements de communication par satellite partagés

Le projet consistait, dans sa première phase, à lancer un appel d’offres pour acquérir les équipements, en 2021. Cet appel d’offre fructueux a permis la livraison des équipements. Ceux-ci sont désormais installés et opérationnels auprès des partenaires du projet. Ainsi, les cellules de gestion de crise et les centres d’appels d’urgence allemands, français et suisses du Rhin supérieur peuvent aujourd’hui communiquer  en situation de crise. Cette communication s’avèrerait essentielle en cas de panne d’électricité généralisée dans la région.

Former et réaliser des exercices pour concrétiser le projet

La prochaine étape consiste pouvoir utiliser ces systèmes de communication par satellite de manière efficace lors de situation de crise. A cet effet, des formations de multiplicateurs ont déjà eu lieu auprès des différentes autorités administratives. Par ailleurs, un groupe d’experts a développé et testé avec succès un concept de communication et d’exercice pour toutes les autorités impliquées. A travers des exercices transfrontaliers réguliers, les partenaires peuvent communiquer vocalement, mais aussi rapidement communiquer des données. La coopération entre les états-majors de crise et les centres d’appels d’urgence dans la région, sous mandat de la Conférence du Rhin supérieur, est ainsi consolidée.

 

Retrouvez la liste des acteurs de la gestion de crise, partenaires du projet, dans la description du projet sur notre site web.


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Rhinaissance : Entre le Taubergiessen et l’île de Rhinau, le Rhin peut être revalorisé écologiquement

Publié par SchwoobAline le vendredi 26 avril 2024

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Rhinaissance : Entre le Taubergiessen et l’île de Rhinau, le Rhin peut être revalorisé écologiquement

Le Rhin et sa zone alluviale située sur l’Île de Rhinau (F) et dans la réserve naturelle du Taubergiessen (D), peuvent retrouver un état plus naturel et s’adapter au changement climatique. Tel est le résultat de l’étude de faisabilité franco-allemande « Rhinaissance », présentée par le Regierungspräsidium Freiburg et la Région Grand Est, le 30 septembre 2022 à Rhinau. L’objectif est de faire évoluer la région transfrontalière non seulement sur le plan économique et culturel mais également sur le plan écologique.

Des solutions potentielles pour l’écosystème dans son ensemble

L’aménagement du Rhin et la déviation d’une grande partie de son eau vers les usines hydroélectriques et le chenal de navigation ont eu un impact écologique important sur le Taubergiessen et l’Île de Rhinau. Dans le cadre de l’étude, une équipe scientifique a conjugué depuis 2019 différentes approches permettant d’améliorer l’écosystème aquatique. Les experts proposent notamment de retirer par endroit les éléments lourds d’aménagement des berges du fleuve. Cela permettrait la constitution d’îles et les anciens bras du Rhin seraient mieux reconnectés au cours d’eau principal. L’étude préconise également le réaménagement de passes à poissons au niveau des seuils. Découvrez l’ensemble des solutions proposées dans la vidéo ci-dessous !

 

 

Une étude importante pour répondre au défi du changement climatique

« Cet été de fortes chaleurs et de sécheresse nous a montré que nos fleuves subissent un stress de plus en plus important – et donc aussi la faune et la végétation qui y vivent. » a souligné Bettina Saier, directrice de la station écologique du Regierungspräsidium Freiburg dans le Taubergiessen : « C’est pourquoi des zones de refuge pour les poissons, des abords de berges quasi naturels, des bras secondaires accessibles et un fleuve riche en structures diverses, offrant des habitats multiples et une grande biodiversité, sont plus importants que jamais. »

Pour Marianne Horny-Gonier, Conseillère régionale Grand Est et Maire de Rhinau : « Donner des perspectives d’amélioration de la biodiversité sur ces espaces rhénans remarquables constitue un défi important pour ce territoire, pour nous et les générations futures dans le contexte du changement climatique. Relever ce défi de manière transfrontalière autour du Rhin est indispensable et gage de réussite. »

Les prochaines étapes

Il s’agit dorénavant de concrétiser ces propositions et, le cas échéant, de les adapter en ayant recours à des études hydrauliques approfondies, afin de répondre également aux intérêts et aux exigences de la navigation.

Pour télécharger l’étude de faisabilité « Rhinaissance » vous pouvez consulter notre fiche projet ainsi que le site web du Regierungspräsidium Freiburg, porteur du projet.

Crédit photo : Regierungspräsidum Freiburg – « Restrhein »

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Des avancées pour une offre de soin transfrontalière dans l’espace PAMINA

Publié par SchwoobAline le vendredi 26 avril 2024

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Des avancées pour une offre de soin transfrontalière dans l’espace PAMINA

Lors de sa manifestation de clôture qui s’est tenue en ligne, le 23 septembre dernier, le projet Offre de soin PAMINA a présenté ses résultats. Un premier projet de convention de soins transfrontalière, et des pistes de coopération concrètes sur le terrain ont résulté de quatre années de travaux réunissant 22 partenaires, acteurs de la santé en France et en Allemagne.

 

Un meilleur accueil des femmes allemandes à la maternité de Wissembourg

La maternité de Wissembourg (FR) accueille des femmes du Sud-Palatinat (DE) depuis plus de 20 ans, mais les accouchements sont mal pris en charge, et lorsqu’ils le sont, c’est dans le cadre de la procédure européenne de l’urgence. La maternité de Wissembourg en France est, pour de nombreuses Allemandes, la plus proche de leur lieu d’habitation en Allemagne. Pour offrir un parcours de soin encadré à ces parturientes qui souhaitent accoucher de l’autre côté de la frontière, une convention de coopération entre le CHIL de Wissembourg et les caisses d’assurances maladies allemandes (AOK) de Rhénanie-Palatinat a pu voir le jour.

Cette convention a pour objectif de formaliser et d’améliorer la prise en charge des femmes allemandes enceintes du versant sud-palatin, en garantissant :

  • une prise en charge financière des frais d’accouchement aux femmes allemandes ;
  • une rémunération des actes pré-accouchement au CHIL de Wissembourg, réalisés à titre gracieux jusqu’à présent.

Cette convention pourrait prendre effet au 1er janvier 2023, sous réserve que celle-ci soit adoptée par les différentes instances du CHIL Wissembourg, lors de sa soumission prévue en octobre 2022.

 

Faire émerger un réseau de santé transfrontalier de la médecine hospitalière et ambulatoire dans l’espace PAMINA

Le projet a mené une étude de faisabilité, suite aux recommandations de l’étude de TRISAN de 2018, dans le domaine de l’offre de soins et des potentiels de coopération dans le secteur de la santé l’espace PAMINA. Cette étude de faisabilité a creusé les axes de coopération identifiés par TRISAN, dont celui de la maternité de Wissembourg qui a abouti sur un projet de convention. Elle a également formulé des recommandations concrètes sur l’accueil de patients français au service d’orthopédie conservatrice de la Klinikum Landau Südliche Weinstrasse (DE), ou encore sur la coopération des urgences neurochirurgicales du CHIL Wissembourg et de la Städtisches Klinikum Karlsruhe.

 

Prochaine étape : une maison de soins transfrontalière

L’étude menée durant le projet a élaboré plusieurs scénarii de coopération franco-allemande dans le domaine de la médecine de ville. Le scénario privilégié par les partenaires est celui de la création d’un centre de santé transfrontalier. Les professionnels de santé y seraient salariés, et la structure serait située sur le territoire français. Désormais, une mobilisation politique de tous les acteurs s’impose, pour pouvoir créer cette structure inédite en Europe, et attirer de jeunes médecins dans l’espace PAMINA.

 

Téléchargez le communiqué de presse officiel de l’Eurodistrict PAMINA


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Avec KTUR, le transfert de technologie dans le Rhin supérieur franchit une nouvelle étape

Publié par SchwoobAline le vendredi 26 avril 2024

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Avec KTUR, le transfert de technologie dans le Rhin supérieur franchit une nouvelle étape

A l’occasion de sa manifestation de clôture, le 22 septembre dernier à Karlsruhe, le projet KTUR a présenté ses nombreux résultats. Après trois ans de recherche et d’expérimentations, de nombreux outils ont vu le jour, à destination des enseignants, des chercheurs et du monde de l’entreprise.

Des outils concrets pour la rencontre entre la recherche et l’entreprise

Les partenaires du projet, porté par le KIT (Karlsruher Institut für Technologie), ont mis en place de nombreux formats d’échange et d’apprentissage à destination de différents publics pour encourager le transfert de connaissance et de technologie :

  • La plateforme @KTUR innovation X qui permet aux entreprises d’accéder rapidement et facilement aux technologies de toute la région et offre un point de contact central pour différentes activités dans les domaines de la recherche, du transfert et de l’entrepreneuriat.
  • Un modèle de formation transfrontalière proposée en continu; en juin dernier s’est notamment tenue une formation sur l’intelligence artificielle à Karlsruhe et à Strasbourg.
  • Ecole d’été tri-nationale 2022

    Des offres trinationales communes dans les domaines des start-ups et créations d’entreprises. Afin d’encourager l’entreprenariat, des doctorants ont pu assister à des webinaires pour échanger autour du développement d’une entreprise. La seconde édition de l’école d’été trinationale s’est d’ailleurs terminée le 2 septembre et a permis de réunir 27 étudiants de 13 nationalités différentes afin de travailler sur des idées entrepreneuriales.

Les 12 partenaires du projet ont également participé à des workshops afin de comprendre le fonctionnement des autres universités et enseignements de recherche et acquérir de nouvelles connaissances. Des salons professionnelles tels que l’Innovation Day du 22 avril 2022 ont été largement appréciés par les participants et sont un moyen de faire rencontrer plusieurs communautés.

Un objectif trinational partagé pour faire face aux défis actuels

Lancé en automne 2019, le projet « Knowledge Transfer Upper Rhine » (KTUR) visait à renforcer la coopération en matière de transfert de connaissances et de technologie. En ce sens, il avait pour objectif de faire face aux défis grandissants rencontrés dans le domaine de l’industrie et de la recherche. On peut notamment évoquer le développement de nouvelles technologies dans le domaine de la santé, la « green transformation » ou encore la digitalisation de l’économie. Le projet a ainsi travaillé à la constitution d’un réseau à long terme pour faciliter les échanges entre acteurs issus de la recherche et renforcer la compétitivité de la région du Rhin Supérieur.

La fin d’un projet pour une coopération renforcée

Le projet KTUR prend fin le 30 septembre 2022, mais il scelle le renforcement d’une coopération entre les partenaires de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation du Rhin supérieur.  Ces derniers souhaitent continuer sur cette lancée et pouvoir proposer de nouvelles offres de formation en rassemblant encore plus d’acteurs issus de la recherche.

Abschlussveranstaltung des Projekt KTUR –
am 22. September 2022

« L’Université de Strasbourg est fière de prendre le relais pour poursuivre le travail du projet KTUR. Notre objectif pour l’avenir est de faciliter et de promouvoir de nouvelles relations et des projets prometteurs entre le monde académique, le monde économique et la société. La miss

ion principale est d’assurer la pérennité de ces collaborations et de créer de nouveaux dialogues favorables à l’innovation, aux entreprises et au développement des relations transfrontalières. »
Michel de Mathelin, 1er vice-président et vice-président Relations avec le monde socio-économique et valorisation de l’Université de Strasbourg

 


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Le nouveau dépôt du Musée des Trois Pays de Lörrach ouvre ses portes

Publié par SchwoobAline le vendredi 26 avril 2024

Projets

Le nouveau dépôt du Musée des Trois Pays de Lörrach ouvre ses portes

Dimanche 18 septembre 2022, l’inauguration du nouvel espace de conservation de la collection du Musée des Trois-Pays de Lörrach a réuni plus de 200 invités français, allemands et suisses. L’achèvement de ce chantier d’envergure constituait le point d’orgue de la mise en œuvre du projet « Die Dreiländersammlung – La Collection des Trois Pays ». Il garantit également de meilleures conditions de préservation et d’accessibilité de cette collection riche de 50 000 pièces qui illustrent l’histoire, la culture et l’identité du Rhin supérieur.

La fin d’une « odyssée de 140 ans »…

… C’est ainsi que les responsables du projet ont décrit cette nouvelle étape majeure de la vie du Musée des trois Pays. En effet, depuis sa création en 1882, l’essentiel des pièces de la collection – dont seulement 3 % sont visibles du public dans l’exposition permanente du musée – était hébergé dans de nombreux endroits différents. Outre des problèmes d’accessibilité, cette situation entrainait des frais relatifs aux loyers et à la réparation des dommages causés aux objets entreposés dans des conditions inadaptées.

Ces problèmes seront bientôt résolus grâce à ce nouveau bâtiment qui, en plus d’être esthétique et fonctionnel, propose des solutions innovantes pour une préservation optimale des pièces, dans le souci des enjeux liés à la durabilité.

Un vaste potentiel, prêt à être reconnu à sa juste valeur

En facilitant l’accès à sa réserve, le Musée des Trois-Pays de Lörrach entend développer l’usage qui est fait de sa collection par les acteurs du tourisme, la formation et la recherche de part et d’autre de la frontière. Ainsi, toute la richesse de la collection se dévoilera dans le cadre d’expositions temporaires de musées partenaires, d’études universitaires, auprès d’associations d’histoire, mais aussi sous forme d’applications, de bases de données ou lors d’événements touristiques. La population s’est, elle aussi, fortement engagée dans ce projet emblématique pour le développement de l’identité culturelle rhénane, notamment par le biais de dons.

A propos du projet

Adopté par le Comité de suivi en décembre 2019, le projet a débuté en janvier 2020 et prendra fin en février 2023.

D’ici là, les partenaires achèveront de superviser l’acheminement de la « collection des Trois-Pays » vers le nouveau dépôt. Celui-ci a démarré au lendemain de l’inauguration avec cent chargements de camions. Plusieurs mois seront nécessaires pour finaliser son entreposage dans le bâtiment.

Consulter la page de présentation du projet

 


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Bientôt une nouvelle piste cyclable transfrontalière pour relier Leymen (F) à Rodersdorf (CH)

Publié par SchwoobAline le vendredi 26 avril 2024

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Bientôt une nouvelle piste cyclable transfrontalière pour relier Leymen (F) à Rodersdorf (CH)

Jeudi 1er septembre 2022, les représentants de Saint Louis Agglomération et Leymen en France, ainsi que des communes suisses de Rodersdorf, Bättwil et Hofstetten-Flüh se sont réunis en présence de la presse. Ensemble, ils ont donné le premier coup de pioche marquant le début des travaux de la piste cyclable franco-suisse qui reliera Leymen à Rodersdorf.

3,5 km pour faciliter le passage de la frontière franco-suisse à vélo

Long de 3 100 mètres côté français et de 400 mètres sur le versant suisse, l’aménagement prendra la forme d’une piste cyclable en site propre en grande partie le long du tracé du tram 10.

Avec cette nouvelle liaison transfrontalière, les partenaires du projet ambitionnent de renforcer la pratique du vélo des habitants du secteur pour effectuer leurs déplacements au quotidien. Le cyclotourisme dans le secteur des trois frontières en tirera naturellement également des bénéfices.

A ce jour, la fin des travaux est estimée à la fin du mois de novembre 2022.

A propos du projet

Adopté par le Comité de suivi en décembre 2019, le projet « Piste cyclable Bättwil-Leymen-Rodersdorf » est le fruit d’une réflexion menée depuis 2016 par les communes partenaires. Depuis le 1er janvier 2020 et malgré les aléas liés à la crise sanitaire, ce travail de longue haleine s’est concrétisé petit à petit avec la finalisation de son montage financier, technique et juridique. Ainsi, parmi les étapes-clés de la réalisation du projet, on retiendra notamment une phase d’appel d’offres et la une convention de coopération et de travaux basée sur des accords internationaux.

Consultez la page du projet sur notre site pour plus de détails


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Projet DialogProTec : protéger les plantes grâce aux signaux chimiques

Publié par SchwoobAline le vendredi 26 avril 2024

Projets

Projet DialogProTec : protéger les plantes grâce aux signaux chimiques

Les champignons pathogènes provoquent d’énormes dégâts dans l’agriculture. De manière conventionnelle, ces derniers sont combattus avec des fongicides. Dans le cadre du projet DialogProTec, un consortium franco-germano-suisse de chercheurs du Rhin supérieur a développé des alternatives respectueuses de l’environnement pour combattre ces champignons. Il s’agit de déjouer les signaux chimiques des agents pathogènes lors de leurs interactions avec les plantes. L’équipe du projet a présenté sa nouvelle technologie lors du symposium final du projet, le 7 juillet 2022 au Staatsweingut Freiburg, Gutsbetrieb Blankenhornsberg à Ihringen.

Une protection contre les maladies fongiques respectueuse de l’environnement

L’esca, une maladie fongique, menace la culture de la vigne en Europe et cause chaque année des millions de dommages aux viticulteurs. Ces dommages sont aggravés par le changement climatique, car le champignon touche de nombreuses plantes affaiblies par le stress climatique.
Dans la protection phytosanitaire conventionnelle, les maladies fongiques comme l’esca sont combattues avec des fongicides toxiques. Avec DialogProTec, les chercheurs ont développé une nouvelle approche. Les signaux chimiques par lesquels l’hôte et l’agent pathogène communiquent entre eux sont modifiés afin d’activer le système immunitaire de la plante.

Des solutions innovantes bientôt mises en pratique

La technologie innovante du projet est déjà en cours d’application et devrait bientôt être testée sur le terrain. Outre une alternative aux fongicides, l’équipe du projet a également développé de nouvelles approches pour stimuler la croissance des plantes ou pour lutter contre les mauvaises herbes. Dans ce cas, les signaux pourraient également remplacer les herbicides à l’avenir.
Ces nouvelles découvertes ont également été présentées lors du symposium du 7 juillet, au domaine de Blankenhornsberg.

Par ailleurs, l’événement a permis aux participants, dont des viticulteurs, d’échanger au sujet du changement climatique dans la viticulture.
Les entreprises agricoles (comme les viticulteurs et les arboriculteurs), les industriels (entreprises phytosanitaires et technologiques) et les chercheurs qui composent le réseau transdisciplinaire qui a porté le projet, prévoient de pérenniser leur collaboration.

En savoir plus

Le projet « DialogProTec » a démarré en juillet 2019. Il était l’un des sept projets sélectionnés dans le cadre de la troisième édition de l’Offensive Sciences de la Région Métropolitaine Trinationale du Rhin supérieur.
Les partenaires du projet ont publié les principales conclusions sur le site web du projet.


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Colloque final du projet ACA-MODES

Publié par Anne-Sophie Mayer le vendredi 26 avril 2024

Projets

Colloque final du projet ACA-MODES

Les partenaires du projet ACA-MODES ont présenté leurs conclusions vendredi 1er juillet 2022 dans les locaux de la Hochschule Offenburg, porteur du projet. Enseignants, chercheurs, professionnels du domaine de l’énergie et étudiants : Ils étaient une cinquantaine réunis pour dresser le bilan des trois années du projet et échanger leurs réflexions sur le futur des systèmes énergétiques.

Des solutions pour un approvisionnement énergétique stable

La part des énergies renouvelables, telles que le solaire ou l’éolien, en constante augmentation dans le mix énergétique. Or, la production de ces énergies est soumise à de fortes fluctuations, qui entraîne une forte intermittence dans les réseaux, d’autant plus que leurs producteurs sont encore souvent trop peu intégrés dans les réseaux centralisés. Alors, dans un contexte où la part d’énergies renouvelables devrait encore croître, comment réguler et exploiter de façon optimale des systèmes énergétiques hybrides ?

En identifiant cinq ilots énergétiques répartis dans l’espace transfrontalier du Rhin supérieur, qui ont ensuite été reliés entre eux et analysés par les laboratoires de recherche participant au projet, les partenaires d’ACA-MODES ont pu développer et tester des méthodes et stratégies pour répondre à cette problématique. Ces stratégies ont été traduites en algorithmes de régulation concrets. Parmi eux, un algorithme de contrôle prédictif avancé a pu être mis en phase de test dans le cadre d’un réseau virtuel de systèmes énergétiques décentralisés mis en oeuvre par les partenaires.

Une recherche de pointe aux implications très pratiques pour l’espace transfrontalier du Rhin supérieur

Tout au long du projet, des partenaires industriels issus du domaine de l’énergie ont régulièrement validé les résultats présentés par les laboratoires afin d’en garantir la praticabilité. De même, la communauté scientifique locale et internationale a été informée à plusieurs reprises des avancées du projet au travers de présentations et publications.

Ainsi, les résultats du projet ACA-MODES pourront trouver une application concrète dans le secteur du bâtiment, que ce soit pour les constructions neuves ou la rénovation de bâtiments existants à des fins d’optimisation de leur efficacité énergétique.

Pour en savoir plus

Le projet « Advanced Control Algorithm for Management of Decentralised Energy Systems » a été lancé en septembre 2019. Il était l’un des sept lauréats de la troisième édition de l’Offensive Sciences de la Région métropolitaine trinationale du Rhin supérieur.

Les partenaires du projet ont rendu publics les principaux résultats obtenus et méthodes analysées dans le cadre du projet sur le site web du projet.


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